De quelle façon se comportent les Canadiens de Montréal lors des deux derniers matchs du club? De façon moins confiante et plus échevelée. Par moment, le jeu décousu et erratique nous rappelle de mauvais souvenirs signés il n’y a pas si longtemps… Par contre, une donnée n’est pas négligeable: souvenez-vous à quel point ce groupe possède du caractère et parvient à se relever lorsqu’on les croit «mort».
Lorsqu’un groupe se retrouve dans une situation similaire, les leaders doivent se lever dans le vestiaire… et même devant les médias. Ça prend un chef qui prend la parole (et qui finit par passer aux actes sur la glace) pour lancer un message afin que la situation change le plus rapidement possible.
Cette fois-ci, devant les lentilles, c’est David Savard qui a officiellement déposé un message digne du leader qu’il est. Le vétéran n’a pas mâché ses mots, donc souhaitons que ceux-ci fassent effet dès la rencontre au programme vendredi. Disons-le, un combat contre les Hurricanes de Rod Brind’Amour, ça risque d’être très ardu.
Tout ce brouhaha pour indiquer que Savard a été très direct envers l’étoffe actuelle de son club:
«Peut-être qu’on devient un peu trop confortables dans nos séquences de victoires. On laisse des choses glisser un peu. On pense qu’on est peut-être meilleurs que ce qu’on est. On est bons quand on garde ça simple et que tout le monde prend ses responsabilités!»
David Savard :
— Patrick Friolet (@PFrioletRDS) March 28, 2025
« Peut-être qu’on devient un peu trop confortables dans nos séquences de victoires. On laisse des choses glisser un peu. On pense qu’on est peut-être meilleurs que ce qu’on est. On est bons quand on garde ça simple et que tout le monde prend ses responsabilités »
Ayoye! Savard n’est pas passé par quatre chemins. Il s’inclut certes à travers son dialogue, même si nous disons que le «on» exclut la personne qui parle. Savard est conscient que son niveau de jeu n’est pas à point depuis quelques joutes, donc il se doit de revenir à ses bases et repartir le pied droit en avant.
Souhaitons que ce discours fasse effet à partir de vendredi soir, n’est-ce pas?