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David Savard: la statistique qui résume son début de saison

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Depuis l’entame du calendrier 2024-25, David Savard n’est pas l’ombre de lui-même et le Québécois est pleinement conscient de son début plutôt ordinaire. Le vétéran s’est d’ailleurs retrouvé sur la surface glacée lors de cinq buts accordés à l’adversaire, tout comme Nick Suzuki et Mike Matheson. Le pire de ce scénario: le Tricolore ne s’est pas inscrit au pointage lorsque Savard demeure sur la patinoire.

Cette statistique n’est pas très séduisante… Ajoutons à cela que son temps de glace a chuté drastiquement, passant d’une moyenne de 20 minutes 14 l’an dernier à 16 minutes 24 jusqu’ici cette année. Pour contre, son temps en infériorité numérique a augmenté un brin, passant de 3 minutes 17 à 3 minutes 30. Savard possède toujours la confiance de son entraîneur lors de telles circonstances, ce qui est une bonne nouvelle en soi.

Malgré ces moments laborieux, Savy reste dans un bon état d’esprit, étant persuadé que les choses vont mieux se dessiner pour lui lors des prochains matchs au programme: «Je ne pense pas que j’ai joué mes meilleurs matchs et ils ont essayé de brasser les choses (parlant des changements de duos défensifs). Ce sont des choses qui vont arriver dans une saison. Ils vont essayer de créer une étincelle et c’est à nous de bien réagir.»

Sans rien lui enlever, le brigadier de 33 ans est peut-être devenu un défenseur de troisième paire en raison, entre autres, du style de jeu rude qu’il a toujours préconisé. Bloquer des lancers à outrance et nettoyer le devant du filet sans arrêt, ça peut fatiguer un corps de façon prématurée. Peu importe, que Savard soit un numéro 4 ou un numéro 6, son leadership et son éthique de travail seront toujours inspirants pour ses pairs.

Soulignons que Savard jouera un 800e match en carrière, jeudi soir, face aux Kings de Los Angeles. Ce plateau demeure certes un fait d’armes colossal pour ce choix de quatrième tour (94e total) des Blue Jackets de Columbus lors de l’encan de 2009.

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