Auston Matthews (nhl.com)

Défaite des Leafs: bye bye Dubas et Keefe?

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Les Maple Leafs tenteront d’éviter le balayage ce soir, à Sunrise, contre des Panthers de la Floride qui n’en finissent plus de surprendre.

On croyait le directeur général Kyle Dubas et l’entraîneur-chef Sheldon Keefe sauvés après que les Leafs aient finalement accédé au deuxième tour pour la première fois depuis 2004, après leur victoire contre le Lightning.

Mais si Toronto se fait balayer par la Floride, Dubas et Keefe pourraient-ils quand même se faire montrer la porte?

Le Big Four invisible

La question mérite d’être posée, de la manière que les Maple Leafs jouent. Surtout de la manière que leurs gros canons jouent.

On dirait que ça ne leur tente pas. À eux quatre, Auston Matthews (0-2 et -2), Mitch Marner (0-1 et -3), William Nylander (0-1 et -2) et John Tavares (0-0 et -3) ont quatre passes en trois matchs, avec une fiche combinée de -10!

À moins d’un miracle, et que les Leafs parviennent à remporter les quatre prochains matchs, le président Brendan Shanahan devra se poser de sérieuses questions: garde-t-il Dubas? Garde-t-il Keefe? Demande-t-il à Dubas (ou au prochain DG) d’échanger Matthews ou Marner ou Nylander ou Tavares, question de changer l’ADN de « perdants » du club?

Bye bye Matthews?

Des quatre, le plus susceptible de partir est Nylander, puisqu’il lui reste une seule année de contrat à 6,96 M$.

Matthews? Un an à 11,64 M$. Tavares? Deux ans à 11 M$. Marner? Deux ans à 10,9 M$.

Vu ses insuccès en séries et son manque de leadership visible, Matthews pourrait-il être échangé cet été au lieu que les Leafs ne le perdent pour rien à l’été 2024? Possible.

Chose certaine, avec la situation contractuelle de leur Big Four, il reste une année ou deux à la « fenêtre » des Leafs, à moins de changements majeurs au sein de l’effectif (ce qui n’est présentement pas possible puisqu’il sont coincés sous le plafond salarial).

Mais bon, on aura bien le temps d’en reparler. Entre-temps, une défaite ce soir pourrait valoir la porte à Dubas et/ou à Keefe. Au Big Four de montrer de la fierté et de mener leur équipe à la victoire.

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