Plusieurs joueurs autonomes avec compensation de renom sont toujours à la recherche d’une nouvelle entente, ce qui inquiète certains partisans.
Par exemple, du côté des Bruins, lorsque Linus Ullmark a été échangé aux Sénateurs, une majorité d’observateurs s’attendaient à voir le dossier de Jeremy Swayman être réglé rapidement, ce qui n’est toujours pas le cas.
Mais à Detroit, il y a Lucas Raymond et Moritz Seider qui, eux aussi, sont toujours sans contrat. On parle ici de deux éléments essentiels à l’équipe, clairement identifiés comme des leaders par l’entraîneur Derek Lalonde.
Celui-ci affirme ne pas être inquiet de leur statut en ce moment, mais l’attente demeure un peu longue pour confirmer une entente avec eux. Raymond vient de connaître sa meilleure saison à l’attaque, avec 72 points, alors que Seider est l’homme de confiance dans toutes les situations à la ligne bleue.
En plus, il n’a pas raté un seul match en raison de blessures depuis son arrivée dans la LNH, même s’il bloque des tonnes de tirs et distribue à profusion les coups d’épaule à l’adversaire. L’Allemand est un joueur unique en son genre.
On ne peut pas nécessairement dire que c’est au niveau du plafond salarial le problème dans ces dossiers, puisque les Red Wings ont 17.65 millions $ libres sous la limite, avec Seider, Raymond et Jonathan Berggren à parapher des ententes.
Le site Evolving Hockey, qui se spécialise dans les statistiques avancées et qui a un modèle d’analyse pour prédire les contrats à signer, s’attend à voir Raymond accepter un contrat de sept ans, à un salaire annuel de 7.766 millions $, alors que pour Seider, il prédit une entente de six ans, à 7.687 millions $ par année.
Ce qu’il faut retenir dans ça, c’est que Kent Hughes a été chercher des ententes avec Juraj Slafkovsky et Kaiden Guhle dès cette année, alors qu’ils ont encore un an à écouler à leurs contrats d’entrée. Le DG a voulu éviter de trop attendre pour confirmer leur place et, en étant prévoyant, il s’est assuré d’avoir ces joueurs pour moins cher que ce qu’ils auraient coûté dans un an.