Quand le leadership demeure le dialogue principal au sein d’une formation, celle-ci est automatiquement impériale… et elle se nomme les Dodgers de Los Angeles, qui, guidés par Freddie Freeman, éclatent les Bombardiers du Bronx 3 à 0 (dans la série) à la suite d’un gain de 4 à 2.
Les Yankees de New York sont en train de s’effondrer, à l’image de leur capitaine Aaron Judge, devant un groupe qui est plus opportun dans le rectangle des frappeurs, qui se manifeste à outrance défensivement… et le catch spectaculaire de Mookie Betts en est le parfait exemple.
Cela dit, il demeure capital de noter que Freeman joue en dépit d’une blessure au niveau de la cheville, mais celle-ci ne le rend pas inconfortable pour autant. Le numéro 5 des Bleus a catapulté trois balles en orbite, soit une par joute jusqu’ici.
Pas question que Freeman ronfle. Il est temps d’inscrire son nom dans l’étoffé récit historique de la MLB. Disons qu’il possède tout un «discours» avec son «walk-off grand slam» claqué en 10e manche du premier round, alors que les Dodgers affichaient deux retraits.
Cette séquence sera marquée au fer chaud jusqu’au moment où tout le monde aura quitté cette sphère que l’on habite. Depuis cette claque opportune, Freeman, déjà une grande vedette au préalable, a atteint le niveau «Hall of famer», rien de moins.
Bref, tout ce brouhaha afin d’indiquer que Freeman apporte une dose de caractère et une tonne de leadership autant dans l’abri que sur le terrain. C’est avec ce type d’attitude que l’on bâtit une franchise gagnante. Ce lever dans les moments capitaux et opportuns, ce n’est pas donné à tous les athlètes.
Les Dodgers mènent 3 à 0. Ils pourraient balayer les Yankees de New York dès ce soir (mardi), toujours en direct du Yankee Stadium. Les Bombardiers souhaitent certes que le Juge sorte du banc des accusés et qu’il renoue avec son étoffe et sa confiance, lui qui affiche une piètre moyenne de .140 depuis l’entame des séries d’après-saison.