Trevor Zegras demeure l’une des saveurs principales au Québec depuis déjà quelques mois puisque son nom est collé aux Canadiens de Montréal. Par contre, sa potentielle addition au groupe actuelle ne fait pas l’unanimité (chez les fans) en raison de l’attitude questionnable du jeune homme de 23 ans.
Sauf que. Un moment donné, doit-on négliger la possibilité de placer Zegras aux oubliettes malgré tout le talent qui circule en lui? L’ancien directeur du recrutement amateur des Ducks d’Anaheim, Alain Chainey, a indiqué à Nicolas Cloutier qu’une équipe ne doit pas cracher sur un joueur débordant autant de talent.
«Tu le mets en avantage numérique avec le CH, Zegras, penses-tu qu’il ne sera pas bon?!» – Chainey
Chainey n’est pas dans le champ gauche, loin de là. Zegras possède un talent ahurissant et grâce à celui-ci, il anime les foules et attire certes les amateurs à se déplacer afin de venir observer ses prouesses éblouissantes.
Oui, son caractère n’est peut-être pas aussi droit que celui de Nick Suzki, mais avec des enseignants et des entraîneurs de l’étoffe de Martin St-Louis, Zegras se retrouverait entre des mains souples, mais rigides à la fois. Un endroit idéal pour un jeune homme qui possède tous les atouts pour devenir une vedette au sein de la LNH.
Cela dit, Chainey a souligné une facette non négligeable concernant les jeunes joueurs talentueux qui débarquent au sein de la LNH. Par exemple, Ryan Getzlaf et Corey Perry n’étaient pas des enfants de chœur lorsqu’ils ont enfilé un maillot des Ducks en 2005.
«Les jeunes changent, évoluent, prennent de la maturité et deviennent des leaders par la suite. Il ne faut pas penser que Corey Perry et Ryan Getzlaf avaient énormément de maturité quand on les a repêchés. Et Getzlaf est devenu un capitaine extraordinaire. Ça prend du temps, arriver à pleine maturité dans la Ligue nationale. Il faut toujours être patient, il faut se donner pratiquement cinq ans.» – Chainey
Alex Ovechkin a également mis du temps avant d’atteindre une certaine maturité, lui qui a réussi à soulever la Coupe Stanley au bout de ses bras en 2018 à l’âge de 33 ans.
Tout compte fait, seriez-vous prêts à accueillir à bras ouvert Trevor Zegras chez le bleu-blanc-rouge?