Christian Dvorak n’est pas le joueur le plus apprécié par les partisans de la Sainte-Flanelle en raison de son style de jeu plutôt nonchalant. Que ce soit les médias, ou les partisans, le constat concernant le numéro 28 demeure le même: «Kossé que les Canadiens de Montréal et Martin St-Louis lui trouvent?»
C’est vrai qu’il est pas pire des deux côtés de la rondelle.
C’est vrai que, dans le cercle des mises en jeu, il peut s’imposer, tout comme sur l’infériorité numérique, une unité sur laquelle il joue en moyenne 2 minutes 38.
Offensivement, lors de son arrivée avec son pacte de six ans et 26,7 millions de dollars, on s’attendait à une production bien au-delà de ce qu’il offre depuis qu’il représente la Sainte-Flanelle. Son passage au sein du bleu-blanc-rouge n’est pas très marquant jusqu’ici… d’autant plus qu’il a visité l’infirmerie la plupart du temps.
Par contre, selon ses dires, comme rapporté par TVA Sports, il se présente au travail en offrant son effort maximal et, peu importe les missions que St-Louis lui octroie, il débarque à l’aréna avec ses bottes de travail afin d’y donner son «effort maximal». C’est le dialogue qu’il a lancé à ses dénigreurs!
Voici d’ailleurs le dialogue de Dvorak au sujet de son étoffe et de la besogne qu’il apporte:
«J’accepte le rôle qu’on me donne et j’effectue ce que l’entraîneur me demande d’accomplir. Que ce soit sur la quatrième ligne ou en infériorité numérique, il s’agit de faire tout ce que je peux. Je m’assure toujours d’être bon défensivement, tout en contribuant offensivement. Je tente de bien jouer, en espérant grimper dans la formation. Selon moi, j’offre du jeu décent ces temps-ci. Maintenant, souhaitons que le vent change de côté pour le club! », comme l’indique TVA Sports.
Tout compte fait, êtes-vous en harmonie avec les dires de Dvorak concernant l’effort qu’il fournit sur la surface glacée? Il marque un point, toutefois: c’est vrai qu’il joue mieux ces temps-ci.
