Elias Pettersson a connu un début de saison en dents de scie, à l’image des Canucks de Vancouver. En octobre, la formation britanno-colombienne a présenté une fiche de 4-2-3, tandis que Pettersson n’a accumulé que quatre points (un but, trois passes) et un différentiel de -3 en neuf matchs.
Il n’en fallait pas plus pour que les partisans et les observateurs de la troupe de la côte ouest canadienne critiquent le numéro 40. Certains allaient jusqu’à penser que le club aurait intérêt à se départir du joueur de 6 pieds 2 pouces.
En plus de ses déboires offensifs, il amorçait la première année d’un nouveau contrat de huit ans lui rapportant 11,6 M$ par saison, faisant de lui l’athlète le mieux rémunéré de l’équipe. Une situation qui a renforcé les critiques à son égard.
Toutefois, depuis le début novembre, les choses ont pris une tournure favorable pour le Suédois et sa formation. Le centre, qui vient de célébrer ses 26 ans, a amassé cinq points (trois buts, deux passes) et un différentiel de +2 en cinq rencontres, tandis que les Canucks ont maintenu une fiche de 4-1-0.
Mardi, il a même été nommé première étoile du match contre les Flames de Calgary grâce à une performance de deux points.
Cette récolte a porté son total de carrière à 421 points dans l’uniforme des Canucks, le plaçant au dixième rang de la franchise en termes de production offensive. Il a ainsi surpassé son ancien coéquipier Bo Horvat et n’est plus qu’à 28 points de rejoindre Todd Bertuzzi au neuvième échelon de l’organisation.