Depuis l’entame de ce calendrier 2024-25, Joel Armia est utilisé dans une chaise sur laquelle il est parfaitement confortable. Il joue sans aucune pression et, comme il joue la dernière année de son pacte de quatre ans et 13,6 millions de dollars, lui rapportant 3,4 millions $ annuellement, sa constance et son effort sont du rendez-vous. À chacune de ses présences, il y va le pied au plancher, avec un échec-avant soutenu, où il se sert de son corps comme arme principal.
Armia s’impose comme l’un des meilleurs acteurs du circuit en désavantage numérique, avec son camarade Jake Evans, mais il ramasse également sa part de points avec une cueillette de 24 (10 buts) en 54 rencontres. Dès que le duo Evans-Armia se retrouve sur la surface givrée, le stress de Martin St-Louis diminue assurément d’un cran, voire deux. Une paire fiable dans les trois zones, qui parvient à maintenir le disque en fond de territoire à 5-contre-5, ça vaut son pesant d’or.
Tout compte fait, ces deux pièces du puzzle du bleu-blanc-rouge ont certes beaucoup de valeur sur le marché et, si la tendance se maintient ainsi, Kent Hughes pourrait être forcé de les vendre lors de la date limite des transactions (7 mars). Les rumeurs circulent beaucoup autour de Jake Evans, mais Armia attire sans aucun doute les regards curieux de quelques formations aspirantes aux grands honneurs.
Elliotte Friedman confirme d’ailleurs que les deux inséparables peuvent se vanter d’une certaine popularité à travers le circuit Bettman: «Jake Evans fait l’objet de beaucoup d’attention à Montréal, mais il ne faut pas négliger Joel Armia. Son jeu ne passe pas inaperçu.»
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— Elliotte Friedman (@FriedgeHNIC) February 6, 2025
Le nom de Joel Armia ne passe donc pas inaperçu, démontrant à quel point jouer au hockey de la sorte et afficher une telle constance, ça vient charmer plusieurs directeurs généraux désireux d’ajouter une profondeur de qualité à son noyau.