Malgré un revers gênant, Martin St-Louis est demeuré en plein contrôle lors des entretiens d’après-match, et à la suite de ce concert rempli de politesse, les soldats de St-Louis n’ont pas eu droit à un entraînement punitif. Bien au contraire, tout le monde semblait décontracter, comme si tout le monde avait bien flushé le «caca» à la suite d’une performance aussi merdique.
Quoique cette séquence démontre que St-Louis est peut-être plus «émotif» qu’il ne le démontre réellement devant les lentilles. Il a stoppé un drill afin d’offrir un discours à ses poulains, qui semblaient peut-être un brin déconnectés pendant l’exercice.
Par contre, le positif de ce récit demeure le fait que certains joueurs incluant Cole Caufield, Juraj Slafkovsky et Kirby Dach ont sauté sur la surface glacée du Complexe Sportif CN de Brossard avant l’entame de la pratique. D’apercevoir Slaf et Dach avant l’arrivée des autres, ça démontre les bonnes intentions des deux jeunes hommes. Ils veulent trouver une façon de se sortir de leur torpeur, ce qui est certes positif aux yeux du pilote en chef.
La séance s’est finalement amorcée et notons que, lors de celle-ci, deux joueurs brillaient par leur absence, soit le cerbère Samuel Montembeault et le défenseur David Savard, qui traîne une blessure mineure depuis plusieurs jours déjà.
Cela dit, à la suite d’une telle varlope, il fallait s’attendre à quelques petits changements pour revigorer le top-6 de ce club. L’unité numéro 2 nécessitant une accélération, St-Louis a associé l’athlète le plus rapide, Alex Newhook, au binôme composé de Dach et Laine.
Slafkovsky – Suzuki – Caufield
Newhook – Dach – Laine
Anderson – Dvorak – Gallagher
Heineman – Evans – Armia
Concernant la défensive, rien n’était stable alors que plusieurs brigadiers alternaient.
Soulignons que Mike Matheson est l’un des joueurs qui jouent (et s’entraînent) avec énormément de frustration. Le vétéran défenseur a d’ailleurs dialogué longuement avec Stéphane Robidas, qui est excellent pour ramener les joueurs à la bonne place mentalement.
En résumé, il est possible que St-Louis soit trop laxiste, mais, malgré les circonstances, il continue de bénéficier de l’estime et de l’affection au sein de cet environnement.