© Scott Rovak-Imagn Images

Samuel Montembeault, bien qu’il ait décroché l’or à la Confrontation des 4 Nations jeudi, n’a pas disputé une seule minute de jeu lors du tournoi. En réalité, il n’a enfilé ses jambières que pour les entraînements. Il était disponible en cas de blessure ou de contre-performance des deux gardiens devant lui dans la hiérarchie, Jordan Binnington et Adin Hill, mais cette situation ne s’est jamais présentée. Avec le titre en poche, il est évident que tout s’est déroulé comme prévu pour Équipe Canada.

Cela dit, côtoyer l’élite canadienne à l’entraînement et dans le vestiaire constitue une précieuse expérience pour la suite de sa saison et de sa carrière. Même sans temps de jeu, cette immersion au sein d’une formation de haut niveau reste une opportunité enrichissante.

Les Canadiens de Montréal étaient de retour à l’entraînement cette semaine et la participation de Montembeault au Tournoi des 4 nations a naturellement fait l’objet de questions des journalistes à Martin St-Louis. L’utilisation – ou plutôt l’absence d’utilisation – du gardien québécois à la compétition a été abordée, et l’entraîneur-chef a tracé un parallèle avec sa propre expérience aux Jeux olympiques de Sotchi en 2014.

« On parle de Sam qui n’a pas joué, mais en demi-finale contre les États-Unis, je n’ai pas joué un seul shift. » – Martin St-Louis

St-Louis a insisté sur l’importance de l’attitude dans ce type de situation, soulignant qu’un joueur, peu importe son statut en Ligue nationale de hockey (LNH), doit toujours tirer le maximum de l’expérience, à l’image de Monty, qui s’est illustré en incarnant un rôle de soutien actif.

« Tu ne peux faire la baboune parce que tu as un gros CV et que tu ne joues pas. J’encourageais les gars. C’est toujours plus gros que toi-même. En finale [contre la Suède]? J’étais comme un bâton d’épicerie. Même chose. Même quand je ne jouais pas, les gars respectaient mon leadership. » – Martin St-Louis

Au final, chaque athlète a un rôle à jouer, aussi effacé soit-il, et représenter sa nation demeure une immense fierté, surtout dans un pays où la concurrence est aussi féroce que le Canada.

« Ce sont des opportunités rares. Ce n’est pas facile de se tailler une place dans ces équipes. Quand tu as la chance d’enfiler ce chandail et de représenter ton pays, c’est spécial. Tu veux que les gens soient fiers, alors c’est ta job d’amener cette fierté-là avec le résultat, comme ils l’ont fait hier. [victoire contre les États-Unis en finale] » – Martin St-Louis

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