Quand la saison va s’amorcer à Edmonton, il se peut fort bien qu’Evander Kane ne soit pas en uniforme pour aider les Oilers à être des séries.
Pour rappel, lors du bilan de fin de saison du club, le DG par intérim, Jeff Jackson, a mentionné que l’attaquant était ennuyé par une hernie sportive et un problème à une hanche.
En date d’aujourd’hui, il n’y a pas eu de mise à jour dans ce dossier, et il se peut que Kane doive passer sous le bistouri, ce qui pourrait nécessiter une longue période de réhabilitation.
Si c’est le cas, ce serait un mal pour un bien pour les Oilers, car ils pourraient placer Kane sur la liste des blessés à long terme et soustraire son salaire de 5.125 millions $ le temps qu’il guérisse.
Ça aiderait Jeff Jackson (ou le futur DG des Oilers) à acheter du temps avec la masse salariale. Dylan Holloway et Philip Broberg doivent encore négocier leurs nouveaux contrats et lorsque ce sera fait, Edmonton va dépasser le plafond salarial par, au minimum, plus de 3 millions $.
Sinon, une transaction pourrait s’avérer nécessaire pour se conformer au plafond salarial et le nom qui revient souvent, c’est celui du défenseur Cody Ceci, à qui il reste un an à son contrat de 3.25 millions $ par saison.
Mais étant donné qu’il a eu de bonnes séries, ce serait un peu à contrecœur qu’il serait envoyé sous d’autres cieux.
Dans le fond, le scénario idéal, pour le moment, ce serait bel et bien de voir Evander Kane sur la liste des blessés à long terme pour commencer la saison, pour éviter de faire une transaction par dépit.
Une fois qu’il serait en santé, qui sait ce qui peut arriver? Peut-être qu’une blessure à un autre haut salarié permettrait aux Oilers de garder tout le monde ou encore, que ça mènerait à un meilleur timing pour envisager un échange?
Le but, à Edmonton, c’est de garder leur alignement le plus optimal possible avec les éléments en place pour retourner en finale de la Coupe Stanley et ensuite, profiter du fait qu’au cours des prochaines années, le plafond salarial va augmenter davantage pour bien jongler avec les contrats qu’ils ont.