L’édition 2024-2025 des Canadiens de Montréal ne correspond pas aux attentes de plusieurs observateurs. Les dirigeants ont souvent évoqué l’objectif « d’être dans le mix », mais, au vu des performances affichées depuis l’entame de la saison, cet objectif semble loin d’être atteint. Après les matchs de jeudi, le CH se classe avant-dernier dans la section Atlantique, ne devançant Boston que grâce à un meilleur différentiel.
Malgré ce contexte négatif, quelques points positifs émergent en ce début de campagne. On constate notamment que les unités spéciales montrent une efficacité supérieure à celle de 2023-2024. Après 11 duels, la Sainte-Flanelle se positionne dans le premier tiers de la Ligue nationale de hockey (LNH) tant pour l’avantage numérique (11e) que pour le désavantage numérique (8e). À titre de comparaison, l’an dernier, le Bleu-Blanc-Rouge avait terminé parmi les neuf pires équipes du circuit Bettman dans ces domaines.
La réussite observée dans ces phases de jeu peut être largement attribuée aux performances de certains athlètes. Jake Evans fait partie de ceux ayant un impact significatif dans ces circonstances. Il excelle lors de situations à court d’un homme, et son travail est remarqué à travers la LNH.
Selon ce que rapporte Marco D’Amico de RG.org dans son texte, le centre de 28 ans serait dans le viseur de quelques clubs.
« Les Canadiens ont des options en termes de pouvoir échanger l’un ou l’autre, mais j’entends beaucoup plus parler de Jake Evans jusqu’à présent que de Dvorak. » – Source anonyme
Toutefois, son efficacité sur les unités spéciales ne date pas d’hier. Depuis ses débuts avec la formation de la métropole en 2019-2020, il joue un rôle crucial dans ce domaine, affichant une moyenne de plus de 2:27 en infériorité numérique par match. Comme l’indique D’Amico, c’est sa production offensive, couplée à son rendement défensif, qui suscite l’intérêt des organisations. En 11 rencontres, il a accumulé cinq points, dont deux buts.
« Je sais qu’au moins trois équipes portent une attention particulière à Jake Evans en ce moment. Il joue son meilleur hockey depuis le début de la saison, se révèle être un leader sur la glace et excelle sur les unités spéciales. De plus, c’est sa dernière année de contrat. Les équipes prétendantes considéreront cela comme un prêt et offriront généralement une compensation intéressante. » – Source anonyme
Son salaire, fixé à 1,7 M$, est également très attractif. Son entente actuelle prendra fin le 1er juillet prochain et étant donné que ses honoraires sont relativement bas, il pourrait s’intégrer dans presque toutes les formations de la LNH sans qu’une partie soit retenue. Son cas rappelle celui d’Artturi Lehkonen, qui, il y a quelques années, excellait lui aussi en désavantage numérique tout en ayant un salaire assez abordable (2,3 M$). Lors de son échange vers le Colorado, le CH avait reçu en retour Justin Barron et un choix de deuxième tour au repêchage de 2024.
La seule question qui demeure est de savoir si Kent Hughes souhaite se séparer de son centre. En plus de ses compétences sur la glace, il est un leader dans le vestiaire et un mentor pour les plus jeunes. Son départ pourrait avoir des répercussions non seulement sur le jeu, mais aussi sur la dynamique d’équipe. Personnellement, je ne pense pas qu’il sera échangé sous peu, car la saison en est encore à ses débuts. Cependant, si la troupe de Martin St-Louis ne redresse pas la situation et qu’à l’approche de décembre, elle ne figure déjà plus dans la course aux séries, il est possible que Hughes soit à l’écoute des offres, à l’image de ce qu’il avait fait pour Lekhonen.