Filip Mesar est en train de s’imposer de plus en plus comme un flop en raison de son rang de sélection un brin hâtif: la direction des Canadiens de Montréal a appelé le Slovaque au 26e échelon de l’encan amateur 2022. Cette même année, Juraj Slafkovsky a escaladé la tribune au 1er rang, devenant ainsi un choix judicieux du Tricolore.
Depuis sa sélection, celui qui rêve un jour de se retrouver au sein d’une même combinaison que Slaf n’a pas cessé de décevoir les partisans montréalais ainsi que la direction bleu-blanc-rouge. Lors de sa sélection, on a perçu de belles aptitudes chez Mesar, comme sa vitesse et son maniement de bâton, mais en raison d’un manque de vision, il n’est pas en mesure de s’imposer lors des camps d’entraînement.
C’est une évidence, le manque de hockey «sense» lorsqu’un joueur atteint le niveau professionnel devient un handicap flagrant, ce qui a d’ailleurs poussé un joueur comme Nail Yakupov loin de la LNH. Et c’est ce qui pourrait pousser Mesar, un jour ou l’autre, vers un circuit professionnel du côté de l’Europe.
Personne ne semble impressionner par son étoffe parmi les entraîneurs du bleu-blanc-rouge, donc ce n’est nullement surprenant de l’apercevoir au sein du groupe numéro 3, soit où la plupart des joueurs qui participeront au camp du Rocket de Laval se retrouvent.
Comme Anthony Marcotte le stipule, il serait fort surprenant que Filip Mesar participe à une joute préparatoire des Canadiens de Montréal puisque peu de joueurs de ce groupe obtiendront cette chance.
Le Tricolore a peut-être frappé un coup de circuit avec Lane Hutson et un double avec Joshua Roy, mais dans le cas de Mesar, on dirait bien que le club montréalais s’est fait passer dans la mitaine.