Les matchs se suivent et se ressemblent pour Jacob Fowler avec Boston College cette saison. Chaque fois qu’il prend place devant le filet, le cerbère de 19 ans offre une performance dominante. Ce fut encore le cas vendredi, lors d’une victoire de 3-0 contre l’Université Northeastern.
Depuis le début de la campagne, il affiche une impressionnante fiche de 8-1-0, accompagnée d’un pourcentage d’arrêts de 0,949, le meilleur du circuit universitaire, et d’une moyenne de buts alloués de 1,39, bon pour le deuxième rang de la NCAA. Fowler a également signé quatre blanchissages, surpassant déjà son total de la saison précédente (3), total qu’il avait acquis en 39 rencontres.
Ces performances convaincantes confortent l’idée largement répandue qu’il est destiné à devenir le gardien d’avenir des Canadiens de Montréal. Cependant, briller dans les rangs universitaires américains ne garantit pas forcément une transition réussie vers le niveau professionnel. De nombreux joueurs ont connu de bons parcours avant de peiner à s’imposer dans la Ligue nationale de hockey (LNH). Parfois, cela s’explique par un manque de talent, d’autres fois par une certaine complaisance.
Fowler, lui, refuse de relâcher ses efforts, bien qu’il soit déjà très performant. Il s’est d’ailleurs confié à Guillaume Lepage de LNH.com à ce sujet.
« Le but est de devenir la meilleure version de moi-même pour être fin prêt quand le temps sera venu. Je dois comprendre que tout ne sera pas parfait dès le début. Peu importe à quel point tu domines dans la NCAA, ce sera difficile de le faire dans la grande ligue. » – Jacob Fowler
Cette mentalité démontre une certaine maturité chez le natif de Melbourne, qui met tout en œuvre pour être prêt au moment de faire le saut dans la LNH. Son approche rigoureuse et son humilité laissent entrevoir un avenir prometteur pour la suite de sa carrière.
