Jake Evans, Johnathan Kovacevic et Brendan Gallagher (Timothy T. Ludwig-USA TODAY Sports)

Gallagher et Evans ensemble sur le quatrième trio?

Jake Evans et Brendan Gallagher ont assez d’expérience pour savoir qu’ils risquent pas mal plus de jouer un rôle de soutien, cette saison, dans l’attaque du Canadien.

Si Evans semble être destiné à évoluer au centre de la quatrième ligne, c’est un peu moins clair dans le cas de Gallagher. Ailier droit du troisième ou du quatrième trio? Les opinions divergent.

Chose certaine, les deux ne diraient pas non à jouer ensemble. « Gally est l’un des joueurs les plus faciles avec qui jouer, car tu sais exactement ce qu’il va faire, analyse Evans. Il travaille fort, il prend des tirs, il joue près du filet adverse. On se complète bien et j’aime jouer avec lui. »

« C’est un bon joueur, rétorque Gallagher. Il est intelligent et prend soin de plusieurs détails. C’est facile jouer avec lui. Il n’est pas du genre à tout remettre en question. On a eu du succès ensemble par le passé. Jake est capable de marquer de gros buts et de faire de gros jeux. »

L’identité de la quatrième ligne

Martin St-Louis s’est par ailleurs fait demander ce matin, à Mont-Tremblant, quelle identité il aimerait que son quatrième trio ait.

« Plus que tout, tu penses à ton quatrième trio comme une ligne d’énergie, physique et qui peut changer le momentum d’un match, a-t-il répondu après plusieurs secondes de réflexion. On s’attend vraiment à ça de notre quatrième ligne, mais pour nous, c’est un strict minimum. On veut qu’elle soit capable de plus que juste ça. Donc, quelle identité? Je ne veux pas qu’ils jouent comme une quatrième ligne… »

Gallagher est bien d’accord avec son pilote: l’époque des quatrièmes trios de goons est révolue.

« Ça change. Tu regardes les quatrièmes lignes, ce ne sont plus des gars qui vont se battre 15 fois par année et juste jouer quatre-cinq minutes par match. Les rôles changent. Les gars doivent maintenant écouler des pénalités et gagner des mises au jeu. La vitesse du jeu a augmenté et pour maintenir la cadence, les équipes doivent rouler quatre lignes plus qu’avant. C’est comme ça qu’elles vont avoir du succès. Les quatrièmes lignes ont changé depuis une dizaine d’années. »

Reste maintenant à voir si Gallagher va amorcer la saison sur la quatrième ligne (derrière Monahan, Slafkovsky et Anderson?), la troisième… ou dans les gradins.

On n’exagère pas. C’est une possibilité avec le genre de camp qu’il connaît et les 15 attaquants qui y sont toujours présents.

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