© David Kirouac-Imagn Images

Gros dialogue entre Slafkovsky et St-Louis

PARTAGER

Juraj Slafkovsky ne connaît pas une grande saison, soyons francs. Jusqu’ici, il affiche 15 points, dont seulement deux buts, en 25 rencontres. Le nombre de points est «honnête», mais son nombre de buts est embarrassant, tout comme l’étoffe dans laquelle il se retrouve match après match. Il ne se présente pas avec la hargne qui l’habitait en fin de saison passée et avant l’entame de cette saison-ci.

Slaf n’est pas dans son élément, tout simplement. À l’instar de son grand camarade, Kirby Dach, il ne semble pas se présenter avec un sentiment d’urgence. L’une des explications que je vois dans son cas demeure un niveau d’anxiété élevé, ce qui paralyse un athlète, amenant les gens à croire qu’il ne fournit aucun effort. Je ne certifie pas que c’est le cas, mais j’avance tout de même cette possibilité.

D’ailleurs, Slaf doit certes s’observer dans le miroir après chaque partie pour se secouer un peu… Le pilote en chef, Martin St-Louis, a d’ailleurs profité de la dernière séance matinale afin de dialoguer avec son jeune joueur. Le jeunot de 20 ans se cherche et ne semble pas à la bonne place mentalement, ce qui ne l’aide certes pas dans sa progression vers son objectif.

St-Louis est le type d’entraîneur qui adore passer des moments avec ses soldats, encore plus lorsque ceux-ci se retrouvent loin du schéma exigé par le coach, soit de jouer la game dans la game. On n’est pas en mesure de lire le dialogue échangé, mais on peut certes sentir que le niveau de passion de St-Louis était élevé. Lorsque le coach parle, on sent aussitôt toute la passion qui l’habite.

Samuel Montembeault sera d’office jeudi

Les Canadiens de Montréal lutteront contre les Penguins de Pittsburgh jeudi et Martin St-Louis s’est arrêté sur son cerbère partant: Samuel Montembeault. Monty amorcera donc une cinquième rencontre successive, lui qui se retrouve devant le filet depuis le 3 décembre. On doit remonter au 1er décembre pour apercevoir le dernier départ effectuer par l’auxiliaire du Québécois, Cayden Primeau.

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *