Les blessures n’ont pas épargné Kaiden Guhle depuis le début de sa carrière. Que ce soit dans le junior ou chez les professionnels, le défenseur de 23 ans a dû s’absenter à plusieurs reprises en raison de pépins physiques. En trois saisons dans la Ligue nationale de hockey (LNH), il a déjà été victime de 11 blessures distinctes, l’obligeant à rater un total de 77 matchs.
Toutefois, son plus récent mal n’avait rien de comparable aux précédents. Victime d’une lacération au quadriceps – une blessure rare dans le monde du hockey -, Guhle a vécu un moment particulièrement terrifiant. L’incertitude entourant la gravité de la situation l’a profondément marqué, comme il l’a confié après son retour au jeu.
« C’est certainement le moment le plus effrayant de ma vie. […] Tu ne sais pas vraiment ce qui se passe. Évidemment, ce qui est arrivé était le meilleur scénario possible – ça n’a touché aucun nerf ni rien – mais sur le moment, tu n’en as aucune idée. » – Kaiden Guhle
« C'était le moment le plus épeurant de ma vie… »
— RDS (@RDSca) March 29, 2025
-Kaiden Guhle revient sur sa blessure subie le 28 janvier dernier pic.twitter.com/b0vKyvAvZX
Opposé aux Hurricanes de la Caroline vendredi, le numéro 21 a livré une performance honnête pour un hockeyeur qui n’avait pas disputé de match depuis le 28 janvier. Toutefois, il a involontairement inscrit le premier but des Canes en trompant son propre gardien. En 19:07 de temps de jeu, il a conclu la rencontre avec un différentiel de -1, aucun point, aucun lancer, quatre mises en échec et trois tirs bloqués.
Même s’il n’a pas pu renverser la vapeur et mener les siens vers la victoire, son retour en uniforme était encourageant pour la suite. Avec 10 matchs à disputer, le CH aura besoin de son excellent défenseur pour espérer se battre jusqu’au bout pour une place en séries. Actuellement, la Sainte-Flanelle affiche le même nombre de points (75) que les Blue Jackets de Columbus, qui détiennent le dernier billet pour les éliminatoires, mais a joué un duel de plus que la formation dirigée par Dean Evason.