À l’été 2021, Frédérick Gaudreau a signé son premier contrat à un volet dans la LNH, au montant de 2,4 M$ pour deux ans avec le Wild du Minnesota.
Gaudreau avait alors 28 ans et avait passé la majorité de sa carrière professionnelle dans la Ligue américaine, surtout dans l’organisation des Predators de Nashville et un peu dans celle des Penguins de Pittsburgh.
Gaudreau venait de récolter 10 points en 19 matchs avec les Penguins quand il a accepté l’offre du Wild en tant que joueur autonome sans compensation.
Une production qui prouvait qu’il était capable de produire au niveau de la LNH, mais qui ne dissipait toutefois pas à 100% les doutes que certains pouvaient avoir à son égard.
Un peu comme Rafaël Harvey-Pinard cette saison. Le Québécois a récolté 20 points — dont 14 buts — en 34 matchs, mais il s’en trouve encore pour douter qu’il puisse faire ça pendant 82 rencontres.
Comme Gaudreau, Harvey-Pinard a passé la grande majorité de sa (jeune) carrière professionnelle dans la LAH, à Laval. Et comme Gaudreau, il y est devenu un couteau suisse et l’un des joueurs préférés de son entraîneur.
Mais contrairement à Gaudreau, il ne changera pas d’équipe en tant que joueur autonome sans compensation afin d’obtenir son tout premier contrat à un volet (LNH).
Il n’y aura pas de surenchère dans son cas. On ne se battra pas pour ses services.
Deux ou trois ans?
Joueur autonome avec compensation en devenir le 1er juillet, Harvey-Pinard peut néanmoins viser un contrat similaire à celui de Gaudreau. Peut-être même de trois ans, ce qui le mènerait à 27 ans.
RHP est le genre de joueur qui ne pendra jamais rien pour acquis et qui ne s’assoira jamais sur son contrat.
À Kent Hughes maintenant de déterminer sa valeur. Mais ça devrait ressembler à n’importe quoi entre 1 et 1,25 M$ par saison.