L’attaquant des Flames de Calgary, Jonathan Huberdeau, était de passage à l’émission JiC à TVA Sports, mardi soir. Il en a profité pour vider son sac et parler de sa première saison à Calgary.
L’attaquant québécois a été échangé par les Panthers de la Floride aux Flames de Calgary, le 22 juillet dernier. Dix jours plus tard, il signait une lucrative prolongation de contrat, qui débutera la saison prochaine, de huit ans d’une valeur annuelle de 10,5 millions $.
Après une saison de 115 points en Floride, Huberdeau a connu une année difficile à Calgary en récoltant seulement 55 points, en plus de ne pas participer aux séries éliminatoires.
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En sachant tout ça aujourd’hui, regrette-t-il d’avoir signé un contrat aussi rapidement avec les Flames?
« Ouais, c’est sûr que ça l’aurait peut-être changé la décision de qu’est-ce que j’aurais fait cette année. Mais je l’ai dis, je ne regrette pas d’avoir signé mon contrat là-bas. Côté ville, j’ai vraiment adoré Calgary. C’est certain que sur la glace, ç’a moins bien été, mais ça ne peut pas être pire que cette année. On va juste aller de l’avant d’ici là. C’est une belle ville pour jouer au hockey. Les partisans, malgré l’année difficile, ont été vraiment gentils avec moi. »
Natif de Saint-Jérôme, l’ailier gauche a vu son temps de glace chuter de 19:25, l’an dernier, à 16:52 avec les Flames.
Huberdeau s’est fait poser la question suivante par JiC : « C’était comment de négocier avec Darryl Sutter au quotidien? »
« C’était différent. Je savais quel genre de coach il était en allant là-bas. C’est un coach défensif. C’est certain qu’il y a eu quelques petits accrochages pendant l’année. T’sais, j’ai joué à l’aile droite pendant à peu près deux mois. J’avais jamais joué à l’aile droite, donc ç’a été un ajustement que j’ai eu de la difficulté à faire. Puis, j’ai eu moins de temps de glace aussi cette année. Il a eu différents facteurs pour lesquels il a fallu que je m’ajuste. C’est certain que défensivement, j’ai réussi à améliorer ma game. C’est ça que Darryl voulait », a répondu l’attaquant de 29 ans.
Sur le départ de Brad Treviling :
« Il a beaucoup de choses que l’organisation va devoir changer, dont trouver un nouveau directeur général. C’est difficile de voir Brad partir. C’est une très bonne personne et il s’occupait vraiment bien de nous. »
