© Sam Navarro-Imagn Images

Il ne manquait que le frère de Nick Suzuki

Être repêché dans la Ligue nationale de hockey (LNH) n’implique pas nécessairement qu’un joueur évoluera un jour dans cette ligue. De nombreux facteurs peuvent influencer le parcours des athlètes sélectionnés lors des encans amateurs. Bien que les choix de première ronde aient davantage de chances d’atteindre le circuit Bettman, rien n’est garanti.

Prenons l’exemple de David Fischer, choisi en 20e position par les Canadiens de Montréal durant la séance de 2006 : il n’a jamais enfilé le maillot d’une équipe à l’occasion d’un duel dans la LNH. En réalité, sa carrière en Amérique du Nord fut limitée, avec 129 affrontements dans la ECHL et deux dans Ligue américaine de hockey (LAH). Fischer s’est ensuite exilé en Europe pour y poursuivre son aventure professionnelle, démontrant que même les premiers choix ne sont pas à l’abri des imprévus.

Il n’est toutefois pas l’unique exemple de joueur de première ronde à ne pas avoir goûté à la LNH. Avant les matchs de jeudi, seulement sept cuvées depuis 2000 avaient vu tous les athlètes sélectionnés dans les 30 premiers (31 à partir de 2017, et 32 depuis 2021) accéder à la grande ligue : 2003, 2010, 2012, 2013, 2015, 2016 et 2017.

Cependant, une huitième cuvée, celle de 2019, vient enrichir cette liste restreinte, grâce à Ryan Suzuki, le jeune frère du capitaine des Canadiens de Montréal. Suzuki a fait ses débuts avec les Hurricanes de la Caroline contre les Blackhawks de Chicago dans une joute qui s’est soldée par une victoire de 3-2 du groupe de Raleigh.

Ce match, bien que modeste avec seulement 6 minutes et 12 secondes de temps de glace et un différentiel de +1, marquait un tournant pour Suzuki, qui évoluait depuis 2020-2021 dans la LAH. Sélectionné 28e au total en 2019, il a disputé 199 parties avec le club-école des Canes, inscrivant 116 points.

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