(crédit photo: Wendell Cruz)

Impossible d’imiter les Rangers

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Je pense qu’on a tous vu dimanche soir ce que représente une équipe de hockey à pleine maturité. Les Rangers de New York sont une véritable machine de hockey et je me posais la question : on est à combien d’années de ça à Montréal?

La réponse? Plusieurs.

C’est juste fou le talent et je ne pense pas qu’on puisse voir ça à Montréal! En tout cas, on en est loin présentement. Est-ce qu’on a un Panarin, Zibanejad, Kreider ou Fox? Et là je n’ai pas parlé de Shesterkin, Trocheck et Trouba!!

Je ne veux pas être trop négatif là. On parle de l’amélioration de l’équipe et de certains individus (Suzuki, Slaf, Newhook, Armia, Guhle, etc…) dernièrement et avec raison. Mais j’espère que tout le monde réalise qu’il reste encore beaucoup de morceaux à greffer et donc, beaucoup de travail à faire au niveau du repêchage parce que les agents libres de qualité (comme Panarin en 2019) ne viennent pas à Montréal et ne viendront pas plus à court et moyen terme.

Si on regarde les gros joueurs qui seront autonomes sans compensation cet été (Reinhart, Guentzel, Stamkos, etc…) oublier ça, ils ne viendront jamais. En tout cas, quand je jouais, Montréal n’était vraiment pas dans les tops destinations. Je peux vous dire que je serais venu avec le CH, mais parce que je suis un Québécois et que cela aurait été un honneur de porter ce chandail.

Il y a le fait que l’équipe n’est pas très attrayante, mais il y a aussi les impôts. Pour vous donner un petit cours 101 sur les impôts que paient les joueurs de hockey, sachez que vous payez les taxes de l’endroit où vous vous trouvez, pour le nombre de jours que vous êtes sur le territoire. Donc, si par exemple vous jouez contre les Flames le lundi et les Oilers le jeudi, vous allez payer quatre jours d’impôts en Alberta.

C’est une bonne différence, surtout dans des endroits comme le Texas, le Tennessee et la Floride où il n’y a pas de state tax.

Slaf est un futur Laf

On a beaucoup parlé dans les dernières semaines de la progression de Juraj Slafkovsky et ça se poursuit. Il reste encore beaucoup de preuves à faire, mais je suis vraiment encouragé.

Je le suis encore plus quand je regarde Alexis Lafrenière à New York présentement. Le Québécois a marqué son 27e de la saison et pour moi, il n’y a pas meilleur comparatif pour Slaf que Lafrenière. Même style de joueur, même gabarit, deux premiers choix au total et deux gars qui ont pris un certain temps à se mettre en marche.

C’est fascinant et frappant les similitudes et ça, c’est une EXCELLENTE nouvelle!

Cet article a été rédigé en collaboration avec Marc-André Perreault

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