Le Rocket de Laval a vaincu les Monsters de Cleveland 4-1 mardi soir, envoyant ceux-ci sur les gazons verts en quatre parties. Lors de ce duel, c’est Jacob Fowler (et non Cayden Primeau) qui se retrouvait devant la cage du Rocket. Primeau a certes connu une saison majestueuse avec le club-école des Canadiens de Montréal, mais il n’est pas parvenu à écraser les Monsters au match numéro 3, ce qui a poussé Pascal Vincent à sortir l’étoile montante, soit le cerbère de 20 ans, Jacob Fowler.
Fowler a été solide, même s’il n’a pas été grandement sollicité, effectuant 18 arrêts, décrochant ainsi la troisième étoile de cette partie. Cette merveille masquée est en train de démontrer qu’il est apte à dominer à tous les niveaux et, même si la pression devient élevée, il se lève comme un chef afin d’offrir des performances colossales. C’est un joyau. Un talent brut. Les statistiques dialoguent d’ailleurs pour lui, comme le suggère Marc-Olivier Beaudoin:
En entrevue, il est également très volubile et divertissant, lui qui affiche une confiance certes devant les médias:
«C’est un peu le rêve d’un gardien, vous faites les arrêts que vous devez faire, mais (Cleveland) n’a pas vraiment eu beaucoup d’occasions ce soir. L’équipe a bien joué à tous les niveaux… Quand notre équipe joue comme ça, nous sommes difficiles à battre!» – Fowler
Le jeune homme est fraîchement débarqué à Laval et il n’est aucunement intimidé par les séries de la Ligue américaine. Ç’a l’air tout simplement facile pour le jeune portier, qui s’est mis à dominer dès son entrée en scène au sein de ce circuit somme toute relevé.
Fowler est d’ailleurs estomaqué par la prestance du 7e joueur du côté de Laval, alors que l’équipe peut compter sur une foule fabuleuse à chacun des matchs.
«Le public était incroyable. Le soutien ici est incomparable. C’est vraiment spécial de jouer ici.» – Fowler
Tout compte fait, je ne serais pas surpris que Fowler trace sa trajectoire vers la LNH plus tôt que tard…
