Patrick Roy est débarqué à Long Island, le 20 janvier dernier, afin de prendre le poste de pilote en chef des Islanders. Lorsqu’il a pris la relève de Lane Lambert, la fiche des Insulaires était de 19-15-11, mais le club se dirigeait directement dans un muret avec une cueillette de seulement deux gains à leurs dix derniers duels.
Une étincelle devait se produire et celle-ci se nommait le Roy Patrick, qui a délaissé les terrains de golf afin de renouer avec un poste d’entraîneur-chef au niveau de la LNH. Ç’a pris un total de huit ans avant que «Casseau» reçoive un appel d’un dirigeant. Cet homme en question, Lou Lamoriello, n’en avait que pour le Roy. Son intérêt était dirigé entièrement sur l’ancien numéro 33. Personne d’autre!
Jacques Lemaire, qui œuvre à titre de conseiller avec son grand camarade Lou Lamoriello, a certes eu son mot à dire concernant l’enrôlement de Patrick Roy. Le duo était pleinement conscient que les joueurs allaient boire allègrement le kool-aid servi pour le plus grand portier du récit de la LNH.
«Si Patrick n’était pas venu avec nous, on n’aurait pas fait les séries. Ça, c’est évident. C’est un meneur d’hommes. Il sait sur quel bouton peser pour faire avancer les choses. C’est un gars très motivé. C’est aussi une personne que les joueurs suivent quand il parle.» – Jacques Lemaire
Grâce à la passion et l’engagement de Patrick Roy, qui a guidé ses poulains vers cette prise de conscience, soit de s’engager envers l’équipe afin de véhiculer celle-ci vers la danse du printemps, il a réussi sa première mission. Ç’a été une mission réussie par la peau du derrière en raison d’une fiche de 20-12-5, l’équipe qui a amorcé son parcours au 11e rang de la Conférence de l’Est afin de se faufiler vers une participation aux séries.
Une chose demeure évidente: même si l’effectif des Islanders ne déborde pas de talent brut, ils seront féroces à affronter et lutteront certes pour une place en séries éliminatoires.