Lors de l’affront face aux Predators de Nashville, Jake Evans s’est imposé en infériorité numérique et du côté offensif également. Evans a couronné cette rencontre avec un but (5e), une mention d’aide (9e), un taux de réussite de 60% dans le cercle des mises en jeu, tout en étant un rouage important sur l’infériorité numérique, qui n’a accordé aucun filet aux Preds en cinq tentatives.
Evans est un luxe pour le Tricolore, le couteau suisse, rien de moins. Le numéro 71 est l’un des meilleurs attaquants défensifs du circuit, puis, en plus, il possède des atouts offensifs qui lui permettent de dépanner sur les trios de pointe. Posséder un tel atout dans sa manche, c’est un luxe. Martin St-Louis est plus que satisfait de son poulain, lui qui ne tarit pas d’éloges à son égard.
À la suite du duel de jeudi soir, St-Louis a précisé que son joueur de centre «jouait bien son rôle et en donnait même un peu plus». Ne voilà pas une preuve de l’importance de ce soldat au sein de l’unité ornée de bleu, de blanc et de rouge?
Retenons également qu’Evans affiche 14 points en 26 rencontres, qu’il mène tous les attaquants de la LNH avec 83 minutes 13 en infériorité numérique et que le Tricolore figure au troisième échelon en désavantage numérique au sein de la LNH avec un taux de réussite de 83,3%. C’est très juste d’indiquer qu’on retrouve un gros soupçon d’Evans dans cette recette quasiment parfaite de l’infériorité numérique.
Le centre de 28 ans prend certes beaucoup de valeur à travers le circuit, lui qui est en train d’écouler la dernière année d’un pacte de trois ans et 5,1 millions de dollars (1,7M$ annuellement). Il pourrait facilement viser les 3,5 millions de dollars pour son prochain contrat, ce qui pourrait peut-être le pousser à l’extérieur de Montréal, qui sait?
