Les joueurs en année de renégociation salariale connaissent fréquemment des saisons exceptionnelles. C’est d’ailleurs le cas de Jake Evans avec les Canadiens de Montréal, qui vit une campagne 2024-2025 particulièrement prolifique. Auteur de 23 points en 37 rencontres, il se classe au troisième rang des pointeurs du CH.
En 2024-2025, Evans affiche une production inattendue, établissant son meilleur rendement en carrière avec 0,62 point par match. En plus de ça, il traverse actuellement l’une de ses meilleures séquences de joutes, ayant amassé huit points lors de ses sept derniers duels. Depuis le 17 décembre, il est le meilleur pointeur de son équipe et partage la tête des buteurs avec Patrik Laine. Le numéro 71 a même marqué dans cinq parties consécutives, ce qui est remarquable pour un athlète sélectionné en septième ronde en 2014.
Reconnu pour son excellence défensive dans la Ligue nationale de hockey (LNH), Evans a désormais ajouté une dimension offensive à son jeu, devenant un atout encore plus crucial pour le succès des Canadiens. Bien que satisfait de sa productivité, Evans a affirmé à Jean-François Chaumont de LNH.com qu’il ne compte pas s’arrêter là.
« Je me sens bien à propos de mon jeu, mais il y a encore plusieurs endroits où je désire m’améliorer. Je suis heureux de mon rendement même si je considère que je peux encore atteindre un autre niveau. » – Jake Evans
Dans la LNH, Evans est l’attaquant le plus utilisé en situation avec un homme en moins. Il se classe parmi les meilleurs pointeurs et buteurs du circuit dans cette phase de jeu. Comme depuis plusieurs saisons, il excelle dans ce rôle, contribuant largement à la solidité de l’unité de désavantage numérique du Tricolore, qui figure parmi les huit meilleures de la ligue cette année.
Offensivement, c’est là qu’il pouvait faire mieux, bien que ce n’était pas nécessairement ce qui était attendu de lui. Cette amélioration semble être l’aspect du jeu où il souhaite encore progresser compte tenu de son rendement défensif déjà remarquable. Son style de jeu cette année rappelle celui de Phillip Danault, qui a connu une ascension offensive marquante lors de son passage à Montréal. Si Evans continue sur sa lancée, il pourrait lui aussi atteindre un niveau similaire, celui qui a permis à Danault de signer un contrat de 5,5M$ avec les Kings de Los Angeles en 2021.
Avec un rythme de 51 points cette saison, soit 22 de plus que son meilleur total établit en 2021-2022, Evans pourrait rejoindre les performances de Danault durant ses meilleures années à Montréal. Cela laisse supposer qu’il pourrait viser un salaire comparable à celui du Québécois. Le pacte d’Evans arrive à expiration à la fin de la présente campagne, et il perçoit en ce moment 1,7M$.
