Martin St-Louis semble avoir trouvé une certaine stabilité sur ses deux premiers trios depuis sept matchs, soit depuis le 4 décembre.
Ce jour-là, Juraj Slafkovsky était de retour sur le premier trio en compagnie de Cole Caufield et Nick Suzuki. Sean Monahan, lui, a été muté à l’aile et jumelé à Jake Evans et Josh Anderson.
Monahan a trois buts et trois passes en sept matchs, Evans a un but et quatre aides en neuf rencontres et Anderson a quatre buts et trois passes en huit rencontres.
La production d’Evans n’a peut-être rien d’exceptionnel, mais elle est néanmoins franchement supérieure à ce qu’il nous a montré lors de ses trois premières saisons à Montréal.
« Depuis que je suis ici, j’ai toujours su qu’il avait plus d’offensive dans sa game, disait Martin St-Louis ce midi, après l’entraînement à St. Paul. C’est juste qu’il n’a pas vraiment eu l’opportunité de nous le montrer. Là, il l’a. Je trouve qu’il prend des bonnes décisions avec la rondelle et il est capable de faire des jeux. »
Evans profite présentement des blessures à Kirby Dach, Alex Newhook, Rafaël Harvey-Pinard et Tanner Pearson pour jouer plus de minutes. Et, surtout, avec de meilleurs joueurs que ce à quoi il est habitué.
« Présentement, il se trouve dans une meilleure chaise et il en prend avantage, note St-Louis. Cette ligne-là est très efficace présentement. Je trouve que notre équipe évolue et que ça aide les joueurs, individuellement, à mieux performer. »
St-Louis aime particulièrement la chimie qui opère entre Monahan, lui aussi un centre naturel, et Evans. « Ils sont connectés. Ils savent où ils s’en vont et se lisent bien un et l’autre. Ils sont très efficaces sur l’échec-avant et chacun fait sa p’tite job. Donc, ça aide les trois », dit-il, en faisant référence à Anderson.
Âgé de 27 ans, Evans constitue présentement un bon rapport qualité-prix, à 1,7 M$ par année pour une autre saison.
À lui de continuer de produire pour forcer la main à St-Louis à le garder dans le Top 9 quand les blessés seront de retour.