Le cerbère numéro un des Bruins de Boston, Jeremy Swayman, est certes la pièce majeure sur la liste des RFA, les agents libres avec compensation. Swayman, âgé de 25 ans, n’a toujours pas obtenu un nouvel accord avec la franchise édifiée à Boston, ce qui devient de plus en plus alarmant.
«Toutes les négociations ne se déroulent pas aussi facilement qu’on le souhaiterait… Mais je suis pleinement convaincu que les deux parties parviendront à un accord!» – Cam Neely, président des Bruins.
Le dialogue de Neely est somme toute inquiétant, lui qui stipule que les «négociations ne se déroulent pas aussi facilement qu’on le souhaiterait». Pour moi, ça indique que l’on retrouve un peu d’eau dans le gaz et que les deux partis semblent tenir mordicus à leurs exigences.
Une chose est capitale ici: Swayman est l’une des pièces les plus importantes de l’échiquier des Oursons, encore plus depuis le départ de Linus Ullmark vers Ottawa. Cette transaction n’a pas été conclue pour le plaisir, elle servait à donner le flambeau de façon officielle à Swayman.
Lors du dernier calendrier, Swayman a été d’office à 44 reprises, décrochant au passage 25 gains. Lors de son parcours 2023-24, il a présenté un pourcentage d’efficacité de 91,6% et affiché une moyenne de buts alloués de 2,53.
Lors de la valse printanière, il a été impérial contre les Leafs de Toronto et il a permis au Bruins d’amener la série contre les puissants Panthers de la Floride en six parties.
Soulignons que Swayman, qui a empoché un salaire annuel de 3,475 millions de dollars lors de la dernière campagne, souhaite demeurer avec les Bruins à long terme. Les deux clans sont toutefois loin l’un et l’autre, donc Don Sweeney pourrait se réveiller un bon matin et composer avec une offre hostile…
Le temps avance, c’est l’heure de mettre de l’eau dans le vin de part et d’autre, n’est-ce pas?