Joshua Roy est venu en renfort avec les Canadiens de Montréal et lors de son bref séjour, avant le retour de Patrik Laine, il a joué quatre rencontres lors desquelles il n’a récolté aucun point.
À partir de là, on est en droit de se questionner concernant son utilisation! Pourquoi rappeler un joueur offensif pour le placer dans une chaise sur laquelle il n’est pas confortable? Est-ce une solution de l’utiliser sur une quatrième unité, par exemple, avec un Joel Armia?
Ce n’est certes pas lui rendre service et l’aider à s’imposer au sein de la plus grande ligue au monde. C’est vrai, il n’est peut-être pas prêt, son éthique de travail peut être questionnable, mais si on lui donnait une réelle chance de se faire valoir, on parlerait peut-être moins du fait qu’il n’est pas encore assez mûr.
D’ailleurs, à ce sujet, Stéphane Leroux a mis son grain de sel:
«Joshua Roy, c’est un gars offensif. Tu l’as repêché parce qu’il faisait des points. C’était le champion au compteur de la LHJMQ. Mais dans une situation comme ça, tu le rappelles à Montréal. Il avait 16 points en 17 matchs dans la Ligue américaine. Tu le rappelles pour le faire jouer sur le quatrième trio avec Joel Armia, puis c’est dump and chase. Puis on court après la rondelle. Je suis pas sûr que tu lui rends justice!», a précisé Leroux sur les ondes du 98,5 Sports.
L’importance de mettre un joueur dans la bonne chaise et l’importance de rappeler le bon joueur pour colmater un trou dans l’alignement. Lorsque le bleu-blanc-rouge fait appel à un joueur comme Roy, il devrait utiliser celui-ci à un endroit où il peut jouer un style de jeu qui le représente. Le CH doit lui rendre service afin que celui-ci puisse utiliser ses meilleurs atouts. Là-dessus, je rejoins Leroux.