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Juraj Slafkovsky a bien saisi le message

Depuis l’entame de cette campagne, Juraj Slafkovsky a dirigé 111 rondelles vers les gardiens adverses. Sauf que, lors de la première moitié de la campagne, les partisans venaient en «svp» parce que le numéro 20 ne décochait pas suffisamment de tirs, optant plutôt pour une passe vers un coéquipier. Lors des 41 premières parties des Canadiens de Montréal, Slaf n’a effectué que 47 tirs, se retrouvant au 11e rang à ce chapitre chez le bleu-blanc-rouge.

Si l’on exécute un calcul mathématique très simple, ça lui donnait une moyenne peu enviable de 1,15 lancer par joute. C’était très peu pour un attaquant qui possède comme désir profond de se rapprocher du style de jeu offert par Brady Tkachuk…

C’est à partir de la seconde moitié de la campagne qu’il a saisi le message, soit celui d’utiliser son lancer à maintes reprises au lieu de toujours chercher la passe parfaite. Donc, depuis le 11 janvier, il figure au second rang du CH dans cette colonne à raison d’un total de 64. Il a donc doublé sa moyenne de tirs par match, ce qui demeure tout un fait d’armes.

D’ailleurs, dans la colonne des tirs tentés par le numéro 20, son «score» est de 5, depuis la fin du Tournoi des 4 Nations. En maintenant ce rythme de croisière, il pourrait assurément atteindre le plateau des 20 succès pour une seconde fois successive. Ce cap pourrait installer de bons paramètres en vue de la valse printanière.

Si l’on départage les points de Slaf de la même façon, lors des 41 premières rencontres du Tricolore, il présentait seulement 23 points, dont quatre petits filets, en 38 joutes. À partir du 11 janvier, il s’est mis en fonction, démontrant une carte de pointage de 12 succès et 20 points en 28 parties. Depuis l’amorce de ce calendrier, Slaf cumule 16 buts et 43 points en 66 matchs. Il est en route pour une saison similaire à celle de l’an passé.

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