Est-ce que Juraj Slafkovsky est fier du début de campagne qu’il connaît? Absolument pas! Le numéro 20 n’offre pas un jeu à la hauteur de sa deuxième moitié de calendrier 2023-24, tout comme ses compagnons de trio, soit Cole Caufield et Nick Suzuki.
Oui, Caufield marque à outrance, mais son trio n’est pas aussi «naturel» que l’an dernier. On les aperçoit avec plus de distance les uns des autres. Alors qu’ils devraient se retrouver plus près et recréer cette chimie.
Slaf le sait puisqu’il analyse ses matchs à partir des vidéos, donc il est pleinement conscient du moment lors duquel il doit embrayer. Et ce moment est certes sur le point d’éclater au grand jour puisque le numéro 20 sait qu’il doit se réveiller… La saison est encore jeune certes, mais il ne doit pas perdre de temps puisque tous les points au classement sont capitaux.
Tout ce brouhaha me guide vers les commentaires qu’a déposés le gros numéro 20 au journaliste, Anthony Martineau, qui se retrouve sur le rythme des Canadiens de Montréal:
«Je me vois jouer et j’ai vu les clips, donc je sais quand je dois me réveiller.» – Slaf
Depuis l’entame de ce calendrier 2024-25, Slaf s’est tout de même permis de récolter trois mentions d’aide au passage. Dans le cas de Nick Suzuki, le capitaine n’affiche qu’une passe, alors que le numéro 13, pour sa part, a fait scintiller la lumière rouge à quatre reprises.
Rappelons que la saison passée, Slaf a été électrisant en couronnant sa deuxième campagne avec une récolte de 20 buts et 50 points en 82 rencontres. D’ailleurs, cette campagne a motivé Slafkovsky avant l’amorce du calendrier, lui qui se disait plus prêt que jamais à attaquer cette troisième année.