Credit: Jim Rassol-USA TODAY Sports

Ken Holland a expliqué le gros défaut des Oilers à son arrivée

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Ken Holland siège sur le fauteuil de directeur général des Oilers d’Edmonton depuis la campagne 2019-20, lui qui a, en quelque sorte, hérité de Connor McDavid et Leon Draisaitl.

Malgré le gros talent que son équipe possédait déjà à cette époque, une lacune évidente brillait aux yeux de Holland, et ce, même si le groupe a participé aux séries à deux reprises après son (Holland) arrivée.

À l’intérieur d’un papier grafigné de la plume de François Gagnon, Holland ne passe pas par quatre chemins pour expliquer cette ancienne lacune au sein de son club.

«Il y avait beaucoup de talent au sein de l’équipe et de l’organisation quand je suis arrivé. Ça sautait aux yeux. Et même si on s’est rendu en séries lors de mes deux premières saisons, il était évident à mes yeux qu’on avait trop de joueurs qui misaient sur le talent et pas assez qui étaient prêts à faire ce qui doit être fait pour maximiser ce talent!» – Ken Holland

Ça prenait du papier sablé pour venir entourer le monstre à deux têtes. Les joueurs de finesse qui misent uniquement sur leur talent, ça ne fonctionne pas lors du hockey de séries éliminatoires. On peut le constater avec la finale actuelle à quel point la hargne est capitale pour remporter les grands honneurs.

Dans cette lignée, Holland a greffé des soldats comme Zach Hyman et Warren Foegele à son organigramme, ce qui a corrigé un brin cette facette de manque de «grit». Comme Holland l’a sagement souligné, il voulait des gars qui fonçaient «au filet pour marquer au lieu de rester en périphérie».

À l’instar de Matthew Tkachuk et Sam Bennett, Hyman et Foegele sont venus octroyer une autre identité aux Oilers d’Edmonton, qui se retrouvent aujourd’hui en finale de la Coupe Stanley.

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