Le 13 août 2024, Doug Armstrong s’est permis de déposer non pas une, mais deux offres hostiles à des joueurs des Oilers d’Edmonton, soit Dylan Holloway et Philip Broberg. Le DG des Blues de Saint-Louis a offert 2 290 457$ (2 ans) à Holloway et 4 580 917$ (2 ans) à Broberg.
Avec de telles propositions, Armstrong était pleinement conscient qu’il mettait son homologue Stan Bowman dans le pétrin puisque même en égalisant les deux offres hostiles, et en mettant Evander Kane sur la liste des blessés à long terme, les Oilers d’Edmonton défoncent le cap salarial.
Ces deux patates chaudes qui se retrouvent entre les doigts de Bowman demeurent le résultat d’un homme qui n’avait plus la tête dans ses chaussettes de DG des Oilers, soit Ken Holland.
Le vétéran directeur général devait offrir des prolongations de contrat à ces deux joueurs pendant le calendrier 2024-25 et ça n’a pas été le trajet emprunté par Holland. Celui-ci a décidé de prendre le risque, se disant probablement que des offres hostiles ne se bousculeraient pour ces deux joueurs.
«Je peux vous garantir à 100 % que la haute direction, Ken Holland, le directeur général de l’époque, a reçu dès décembre et janvier l’ordre aux plus hauts niveaux de l’organisation des Oilers de faire signer à Dylan Holloway et Philip Broberg des prolongations de contrat!», a précisé Bob Stauffer, l’analyste des matchs des Oilers.
Si Holland avait offert des prolongations de contrat à ces deux jeunots, ça aurait coûté beaucoup moins cher puisque Holloway et Broberg évoluaient au sein de la Ligue américaine à ce moment. En sachant ça, l’erreur est doublement plus importante et, aujourd’hui, c’est Bowman qui doit jongler avec les patates de Holland.
Les agents de Holloway et Broberg savaient certes que ce n’était pas le moment pour négocier…
Bref, je dis ça comme ça, mais Broberg n’a cumulé que 13 points en 82 joutes régulières au sein de la LNH, alors que Holloway en affiche 18 en 89 duels. Ils ont du potentiel, mais ils sont encore loin d’avoir atteint leur meilleur niveau au moment de composer ces quelques lignes.