Ivan Demidov suscite beaucoup d’attention dans la métropole depuis sa sélection au cinquième rang du dernier repêchage amateur. Tous s’accordent pour dire que son avenir est prometteur et qu’il incarnera un rôle central dans les succès des Canadiens de Montréal dans les années à venir, voire dès la prochaine saison.
Son talent n’est cependant pas l’unique raison de cette attention. En fait, depuis le début de la campagne de la Ligue continentale de hockey (KHL), c’est son temps de jeu qui alimente les discussions.
À l’aube de l’exercice 2024-2025, nombreux étaient ceux qui espéraient le voir jouer abondamment avec le SKA Saint-Pétersbourg de Roman Rotenberg. Toutefois, la réalité s’est avérée différente. Après avoir passé la majeure partie du mois de septembre sur la troisième unité, récoltant huit points en dix matchs, son temps de glace a inexplicablement diminué en octobre, sans qu’aucune justification officielle ne soit donnée. En coulisse, des rumeurs ont circulé selon lesquelles l’athlète russe aurait décliné trois offres de prolongation de contrat avec le club russe, ce qui aurait incité son entraîneur à le sanctionner.
Cela dit, malgré un usage limité, l’ailier a su se démarquer et a impressionné les observateurs par son efficacité. Avec un temps de jeu moyen de 10:51 par match, il a été en mesure de récolter 17 points en 21 duels et occupe le 22e rang des meilleurs pointeurs de la ligue eurasienne, à seulement quatre points du sommet, détenu par son coéquipier Arseny Gritsyuk. Parmi les hockeyeurs qui le devancent, le temps de glace le plus bas après le sien s’élève à 13:43, soit près de trois minutes de plus que celui de l’espoir du CH.
Âgé de 18 ans, il réalise des performances impressionnantes cette saison. On peut se demander ce qu’il accomplirait avec davantage d’opportunités sur la patinoire.