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La contribution de Jake Evans est essentielle pour le CH

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L’apport de Jake Evans est de plus en plus reconnu par les observateurs des Canadiens de Montréal. À 28 ans, l’Ontarien continue de donner le meilleur de lui-même à chaque présence sur la patinoire, saison après saison. Il est difficile de déceler des lacunes dans son jeu, si ce n’est sa production offensive, qui demeure modeste. Toutefois, cela n’est pas son rôle principal. Malgré cela, il connaît un bon début de campagne à ce chapitre, avec une récolte de cinq points en neuf matchs. Actuellement, il se classe au cinquième rang des pointeurs de l’équipe, devançant des joueurs à vocation plus offensive. S’il maintient ce rythme, il dépassera sa meilleure collecte en carrière, qui s’élevait à 29 lors de la saison 2021-2022.

Bien qu’il n’ait pas le profil pour faire partie des deux premiers trios d’un club de la Ligue nationale de hockey (LNH), même à Montréal, il s’est imposé comme le choix idéal pour pivoter le centre de la troisième unité. Depuis le début de la campagne, lui et ses coéquipiers connaissent du succès et se présentent en tant que l’un des trios les plus constants de la formation de Martin St-Louis.

Encore une fois, en fin de semaine, à l’occasion des deux affrontements de la Sainte-Flanelle, Evans a brillé dans toutes les facettes de son jeu. Que ce soit en infériorité numérique ou à cinq contre cinq, il a su se démarquer. En fait, il a tellement excellé en situation avec un homme en moins qu’il a réussi à transposer ses bonnes performances sur le plan offensif. Le choix de septième ronde du CH en 2014 a terminé la séquence de deux matchs en deux soirs avec une récolte de trois points, dont deux buts, ses premiers de la saison.

Parmi les joueurs ayant disputé tous les matchs de la campagne, le numéro 71 occupe la première place en ce qui concerne le différentiel (0), un rang qu’il partage avec Cole Caufield, Nick Suzuki et Josh Anderson, bien qu’il évolue en désavantage numérique et soit absent de l’attaque massive.

Le centre en est à la dernière année d’un contrat de trois ans, qui lui rapporte 1,7 M$ annuellement. Il sera intéressant de voir ce que Kent Hughes décidera de faire à son égard : l’échanger à la date limite ou le prolonger. L’athlète a exprimé le désir de rester à Montréal pour longtemps, mais sa valeur est actuellement élevée. La tentation d’en profiter pour effectuer une transaction pourrait séduire Hughes, surtout qu’il demandera sans doute un salaire supérieur à celui de sa présente entente.

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