Alex Ovechkin est une machine de guerre. À 39 ans, avec un physique monstrueux, il continue de produire à outrance, ce qui est en train de pointer l’imaginaire. Le numéro 8 présente une carte de pointage impressionnante de 26 buts et 43 points en 39 rencontres. Il continue également de jouer un style de jeu très abrasif et très physique, lui qui a distribué 74 coups d’épaule jusqu’ici.
Il est certes moins physique que jadis, puisqu’il ne patine plus avec autant de vitesse et qu’il gère davantage son énergie dans le but de jouer toutes les minutes qu’on lui accorde. Mine de rien, à l’aube de la quarantaine, il prend encore énormément de minutes, soit une moyenne de 4 minutes 23 secondes sur l’attaque massive et 17 minutes 38 secondes par rencontre. C’est énorme et invraisemblable.
Le Tsar est différent. Il est un humain et un joueur excessivement apprécié de ses pairs, dont Tom Wilson, qui ne tarit pas d’éloges à son égard. Aux yeux de Wilson, son capitaine est différent puisqu’il est en mesure de se défendre lui-même en répondant avec une mise en échec foudroyante.
«Il frappe fort, il frappe lourd. La plupart des gars qui ont connu la longévité et le succès dans leur carrière ne jouent pas de cette façon. Il joue toutes ses présences avec beaucoup d’ardeur. Il peut écraser les adversaires. C’est pour cela que je l’aimais quand j’étais enfant, c’est pour cela qu’il était l’un de mes joueurs préférés. Il marquait, passait, écrasait les joueurs, se défendait. Je n’ai jamais eu à le défendre, car il peut le faire lui-même.» – Tom Wilson
Soyons francs et authentiques. Dans son «prime», Alex Ovechkin était unique. Un train sur la patinoire. Il festoyait ses buts avec beaucoup de passion et c’est encore le cas aujourd’hui. À 39 ans, il fait encore scintiller la lumière rouge avec énormément de constance, tout en distribuant environ deux mises en échec par rencontre.
Et le pire dans tout ça, certaines rumeurs stipulent qu’Alex Ovechkin aurait plus de 40 ans, mais celles-ci ne sont pas fondées, soulignons-le.
