© Marc DesRosiers-Imagn Images

La direction du CH aurait peut-être dû s’abstenir

PARTAGER

Avant l’entame de la saison 2024-25, les membres de la direction des Canadiens de Montréal se sont présentés devant les lentilles, lors du Tournoi de golf annuel de l’équipe, en évoquant à outrance la fameuse expression devenue trop populaire depuis: «Être dans le mix!»

Depuis que Geoff Molson, Jeff Gorton, Kent Hughes et Martin St-Louis se sont mis à tenir ce discours, soit celui «d’être dans le mix», les attentes des fanatiques ont été placées à un endroit bien précis. Un emplacement qui, dans les faits, est peut-être inespéré pour une équipe qui possède autant de failles et qui manque de profondeur de qualité au niveau de son attaque.

Les hauts dirigeants ont installé une tonne de pression sur les épaules des joueurs avant même que le calendrier soit propulsé. Des attentes, qui, avec un peu de recul, étaient peut-être un brin démesurées. À l’époque où ces discours ont été déposés par la haute direction de la Sainte-Flanelle, Patrik Laine était dans une forme resplendissante, tout comme Juraj Slafkovsky et Kaiden Guhle.

Avec Laine et Slaf sur les lignes de côté, la deuxième unité est composée d’Alex Newhook, Oliver Kapanen et Joel Armia, trois gars qui ne se retrouvent pas dans une bonne chaise. Ajoutons à cela que la structure défensive de l’équipe est très déficiente, ce qui n’aide en rien la tenue de la formation…

Le journaliste du Journal de Montréal, Jonathan Bernier, a déposé des interrogations très justes concernant les potentiels faux espoirs aux partisans de cette formation mythique:

«Sauf qu’il vaut la peine de se poser la question suivante: la direction a-t-elle mis la charrue devant les bœufs en parlant de course aux séries, de présence dans le mix jusque, à tout le moins, la date limite des transactions?»

«A-t-elle créé de faux espoirs auprès des partisans qui, eux aussi, sont vites sur la gâchette cet automne? Et auprès des joueurs eux-mêmes?»

Moi, ce qui me chatouille le plus, c’est le discours de certains joueurs, qui mentionnent être tanné de perdre, mais qui ne passe pas des paroles aux actes afin de corriger la situation rapidement. Et ce qui me titille également, c’est lorsque Samuel Montembeault mentionne en entrevue la positivité de Martin St-Louis entre les périodes. Oui, j’aime ça… mais un moment donné, le coach doit devenir plus abrasif pour brasser sa soupe.

Souhaitons que le CH se relève et nous fasse avaler nos paroles…

Laisser un commentaire

Votre adresse courriel ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *