Le 3 mars dernier, quand Vegas a acquis Jonathan Quick, Adin Hill ne s’attendait certainement à être, trois mois plus tard, le gardien partant des Knights en finale de la Coupe Stanley.
C’est pourtant ce qu’il s’apprête à vivre, à partir de samedi soir.
Hill vit un véritable conte de fées depuis qu’il obtenu son premier départ des séries en succession de Laurent Brossoit, le 10 mai, dans le match #4 contre les Oilers.
À ce moment, le géant de 6’6’’ et 214 lb n’avait pas joué depuis… deux mois! C’est que l’arrivée de Quick, à Vegas, l’a relégué au poste de troisième gardien, derrière Brossoit.
Le troisième gardien, c’est ce qu’il était aussi quand le vrai numéro un des Golden Knights, Logan Thompson, était en santé. Mais sa blessure subie le 9 février a carrément ouvert la porte devant le filet des Knights.
Hill l’a pris, cette porte, avec une fiche de 7-3, une moyenne de 2,07 et une efficacité de ,937. Oui, les Pietrangelo, Theodore, Martinez, McNabb, Whitecloud et Hague l’aident en défense, mais Hill fait vraiment le boulot.
Douce revanche pour celui qui a passé du temps dans la Ligue américaine à chaque saison depuis son arrivée chez les pros, en 2016-2017.
Hill n’a jamais été capable de s’implanter indiscutablement comme #1 ou #2, que ce soit en Arizona ou à San Jose, où il a joué 25 matchs la saison dernière.
Joueur autonome cet été
Cette saison, il a défendu la cage des Golden Knights 27 fois, mais le directeur général Kelly McCrimmon a néanmoins cru bon d’ajouter Jonathan Quick, car il doutait que le duo Brossoit-Hill puisse permettre à Vegas de se rendre loin en séries.
Et bien voilà l’équipe à quatre victoires d’une première coupe Stanley. Et ça, c’est en grande partie grâce à Hill, qui sera joueur autonome sans compensation cet été, tout comme Brossoit et Quick.
Sa tenue en séries lui vaudra assurément un autre contrat. À Vegas ou ailleurs.