Samuel Montembeault est certes le rouage le plus important chez les Canadiens de Montréal, malgré les prestations colossales de Nick Suzuki, Cole Caufield, Juraj Slafkovsky et Lane Hutson. Martin St-Louis l’a d’ailleurs indiqué tout récemment: «Sans Sam, nous ne sommes pas là!». Monty est devenu un cerbère redoutable depuis que les activités ont repris à la suite de la pause des 4 Nations.
Avec une telle étoffe, il se dresse parmi les meilleurs portiers de la Ligue nationale de hockey, rien de moins. Il figure également parmi les cerbères les plus utilisés du circuit, avec un total de 52 sorties (25-21-6, moyenne de 2,88 et 90% d’efficacité). Ce nombre de parties lui permet de se retrouver au sein d’une liste où l’on retrouve des gardiens renommés, comme Andrei Vasilevskiy, Connor Hellebuyck, Igor Shesterkin et Ilya Sorokin. Une liste certes singulière!
En plus de ça, selon un calcul mathématique proposé par JFreshHockey, le numéro 35 du bleu-blanc-rouge aurait offert au moins 14 points supplémentaires au classement pour son club. C’est tellement titanesque, que seulement Hellebuyck serait plus éloquent que Monty au sein de cette catégorie ultime.
Comme Nicolas Cloutier (TVA Sports) le décortique d’emblée, ce nouveau calcul mathématique consiste à créer un indice WAR (Wins Above Replacement), comme c’est utilisé dans le baseball. En gros, il est question d’un calcul indiquant «le nombre de victoires supplémentaires qu’un joueur offre à son équipe par rapport à un réserviste».
Dans le cas de Monty, il siège au deuxième échelon à ce chapitre à raison de 7,25 victoires, où c’est lui qui s’est levé afin de décrocher un succès. Pour ce qui est du cerbère numéro un des Jets de Winnipeg, reconnu comme le meilleur homme masqué du circuit, il est parvenu à récolter 8,34 gains supplémentaires.
Il est évident que Montembeault mérite plus d’amour de la part de certains dénigreurs, qui sont certes plus timides depuis la pause des 4 Nations.
Félicitations, Monty!
