Martin St-Louis y va régulièrement d’analogie plus savoureuse les unes que les autres. Jouer la game dans la game est certes celle qui a marqué l’imaginaire québécois.
Pas plus tard qu’aujourd’hui, le coach du bleu-blanc-rouge s’est encore permis de déposer une comparaison impliquant son vétéran Brendan Gallagher.
Voilà le dialogue en question:
«Depuis que je suis là, il a amélioré son logiciel. Tu sais, comme l’iPhone. Ça va de 5,0 à 6,0, je ne sais plus où en est rendu où. Il n’est jamais trop tard pour améliorer le logiciel. Et quand tu améliores le logiciel, tu as plus d’options.», comme l’a déposé TVA Sports.
Gallagher est l’un des rouages les plus importants jusqu’ici cette saison, s’imposant dans la colonne des buts (8) et se dressant devant les gardiens comme il réussissait à le réaliser jadis. Il dérange les cerbères adverses, déconcentre la défensive et se positionne à la perfection devant les cages des portiers ennemis.
Le petit numéro 11, âgé de 32 ans, est beaucoup plus intelligent dans ses manœuvres, il est moins émotif qu’au préalable et sait choisir ses moments, ce qu’il ne faisait pas toujours lorsqu’il était plus fringant. En plus de ça, il semble s’amuser comme un petit poisson dans l’eau depuis l’amorce de cette campagne-ci, demeurant toujours l’un des grands leaders de cette formation.
Tout compte fait, c’est drôle comme les choses peuvent changer rapidement. Il n’y a pas tellement longtemps, on s’insurgeait devant le salaire trop gonflé de Gally, mais maintenant, sans dire que c’est une aubaine, on ne parle plus vraiment de son pacte de six ans et 39 millions de dollars (6,5M$ annuellement).
