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La perte de Guhle a rafraîchi la défensive

Kaiden Guhle est assurément le pilier de la brigade défensive des Canadiens de Montréal, lui qui possède ce calme, un calme qui vient rassurer tous les brigadiers. Le numéro 21 ne panique jamais, il semble toujours en contrôle et c’est rarissime de le voir jouer une joute très creuse. Toujours en contrôle de sa destinée, toujours là pour jouer de façon abrasive le long des rampes et devant ses cerbères.

Le défenseur de 23 ans est absent de l’action depuis le 28 janvier dernier, ce qui veut dire qu’il n’a pas participé aux trois derniers duels du bleu-blanc-rouge. Rappelons que Guhle s’est lacéré un quadriceps de la cuisse droite dans une mauvaise chute, alors que le Tricolore se bagarrait contre les puissants Jets de Winnipeg.

Cela dit, depuis son absence, on sent que la ligne bleue est plus fragile et moins étanche. Des joueurs comme Arber Xhekaj ou David Savard doivent gober davantage de minutes, tout comme Mike Matheson et Lane Hutson, puisqu’on remplace Guhle par comité. En agissant ainsi, ça essouffle certes davantage certains arrières, qui deviennent moins efficaces avec plus de temps de jeu.

Un tableau présenté par RDS démontre à quel niveau l’équipe est en manque de son Guhle, alors que la froideur est bien présente en défensive. Ce tableau dépose les données des cinq derniers matchs, donc deux joute avant que Guhle passe sous les bistouris.

On doit se rendre à l’évidence, outre cette grosse perte de Guhle qui fait excessivement mal, celle d’Emil Heineman se fait également sentir. Le Suédois apporte un côté abrasif avec un échec-avant très efficace, ce qui rendait de fiers services au bleu-blanc-rouge. Mine de rien, Heineman est un expert pour conserver le disque en territoire ennemi et la relève n’a pas été prise nécessairement (outre Josh Anderson).

Une autre facette qui confirme la thèse «Heineman»: le duo Jake Evans et Joel Armia est moins efficace offensivement. Ça, c’est palpable de notre sofa.

Bref, ces deux pertes prouvent et démontrent à quel point le CH est encore une équipe fragile. Elle doit encore prendre du millage, greffer un Ivan Demidov et un autre agent libre, afin d’installer une profondeur plus séduisante que celle du moment.

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