Les Canadiens de Montréal ne se retrouvent pas sur une séquence très positive avec quatre revers consécutifs. Toutefois, ce qui retient l’attention n’est pas cette collection de défaites, mais plutôt la façon dont se comportent les joueurs bleu-blanc-rouge sur la patinoire. L’étoffe n’y est pas et cette unité est facile à affronter. Outre Lane Hutson et Cole Caufield qui sont au sommet des plans de match adverse, le restant, c’est sans saveur (actuellement).
Ce n’est vraiment pas cool d’être négatif jour après jour, mais la pluie actuelle est en train d’assainir cette partie du terrain montréalais. D’ailleurs, la chose qui titille le plus un entraîneur et les joueurs, c’est lorsqu’on mentionne que l’équipe pour laquelle ils évoluent est facile à affronter. Eric Engels (Sportsnet) s’est d’ailleurs prononcé à ce sujet et celui-ci a amplement raison.
«Les Canadiens sont beaucoup trop faciles à affronter, une chose qu’aucun entraîneur ne veut entendre à propos de son équipe et qu’aucun joueur ne devrait accepter. Et ils ne peuvent pas le nier après leur dernier match.» – Engels
Lorsque ton équipe est qualifiée de facile à affronter, c’est pour plusieurs raisons, comme un manque de talent, un manque de joueurs robustes et abrasifs, un manque d’intensité, un manque de répliques lorsqu’un coéquipier se fait brasser, un manque d’intensité…
Par exemple, une équipe comme les Panthers de la Floride est très ardue à affronter en raison du talent, de l’éthique de travail, de l’échec avant soutenu, de la robustesse, du gardien. Les Panthers, ils sont très difficiles à jouer contre et c’est le qualificatif que tu souhaites entendre de ton groupe. Ça prend une identité propre et le CH n’en a pas présentement… Disons les vraies choses!
C’est correct, on vit bien avec cette reconstruction, mais pouvons-nous observer une équipe excitante, engagée et passionnante à contempler, svp? Merci.
