Depuis qu’il a rejoint les Hurricanes de la Caroline, Mikko Rantanen ne joue plus avec la même étoffe qu’avec l’Avalanche du Colorado. Avec les Canes, il est incapable de s’imposer comme un acteur principal, lui qui affiche seulement un but et trois points en sept rencontres. Avec l’Avalanche, il se dirigeait vers une troisième campagne successive d’au moins 100 points (64 en 49).
Mais quelles sont les raisons qui poussent le Finlandais à être moins productif? Oui, il ne joue plus avec le grand Nathan MacKinnon, mais il n’évolue pas avec un pied de céleri en Sebastian Aho, son grand camarade. D’ailleurs, Rod Brind’Amour a sagement précisé qu’il laissait de la corde à son joueur vedette, indiquant que celui-ci, après une adaptation hasardeuse, allait retrouver sa game.
Bref, afin d’expliquer cette non-production, Dany Dubé ne passe pas par Paris afin de déposer son point de vue à cet égard:
«Sébastien Aho, c’est un très bon joueur dans la Ligue nationale, mais est-ce que c’est Nathan MacKinnon? La réponse est non. Là, on regarde Rantanen, mais «Avec pas d’MacKinnon» (référence avec le groupe de musique Avec pas d’casque). C’est un ailier. Moi, je suis toujours un petit peu plus réticent à ouvrir mon compte de banque, puis à donner le coffre-fort à un ailier. Il n’y a aucun joueur qui est à l’abri du mix – avec qui il joue et de son environnement. Il y a des joueurs qui étaient dans un environnement extraordinaire, qui ont changé l’environnement et pour qui ça ne marche pas. Je t’en donne deux: Stamkos et Marchessault.» – Dubé
Évidemment, Dubé ne se retrouve pas dans le champ gauche avec ce dialogue au sujet du rendement de Rantanen. Le changement d’environnement peut être certes une cause, surtout lorsque le joueur en question ne semble pas intéressé par le marché de la Caroline, par exemple.
Bref, souhaitons désormais que Rantanen puisse se replacer avant de «peut-être» être échangé à nouveau d’ici la date butoir du 7 mars.
