Nous ne sommes pas tous sur la même page au sujet d’une reconstruction. Certains veulent tout sortir pour rajeunir au maximum l’équipe en question, alors que d’autres souhaitent conserver certains atouts pour bien éduquer la jeunesse. Personnellement, je figure parmi la catégorie des «autres», soit celle qui désire conserver un Mike Matheson, par exemple.
Brian Wilde, un acolyte de Tony Marinaro via le Sick Podcast, n’est toutefois pas de cet avis. Si Wilde était le directeur général des Canadiens de Montréal, il transigerait tous les bons éléments qui ne seront pas en place une fois la reconstruction achevée. Il est certes question de Mike Matheson, qui, selon lui, aurait dû être échangé l’an passé, alors que sa valeur était au summum, et de David Savard.
«Ma philosophie est que tout joueur de grande valeur qui ne sera plus là lorsque votre date cible de reconstruction sera terminée, vous l’échangez!» – Wilde
Comme Wilde l’indique, c’est sa philosophie propre à lui. Pour ma part, je ne peux m’empêcher de cogiter au sujet des Sénateurs d’Ottawa lorsqu’il est question de reconstruction. Cette formation manquait, avant l’ajout de Claude Giroux, entre autres, cruellement d’expérience et de leadership pour être bien guidée pendant une restructuration complète.
Le Tricolore, pendant cet itinéraire, a la chance de se tourner vers Brendan Gallagher, Mike Matheson et David Savard comme grand frère. On peut même ajouter Josh Anderson à cette brochette, malgré des performances offensives décevantes, est reconnu comme un excellent leader par ses pairs. Il faudrait peut-être en ajouter un entre les poteaux afin de supporter plus convenablement Samuel Montembeault, n’est-ce pas?
En tout les cas. Wilde, tout comme moi, sommes-en droit de partager nos opinions, qui se tiennent… mais la sienne me rejoint moins. Personnellement, j’accorde énormément d’importance au leadership et aux mentors dans un vestiaire sportif, peu importe la discipline.