L’histoire des Canadiens de Montréal est la plus glorieuse parmi toutes les équipes de la Ligue nationale de hockey (LNH). Non seulement elle est l’une des plus prestigieuses, mais également l’une des plus anciennes. Fondée en 1909, la formation de la métropole a vu défiler de nombreux grands joueurs au fil des ans, dont certains ont eu leurs chandails retirés dans les hauteurs du Centre Bell. Au total, 18 hockeyeurs ont observé leurs maillots être accrochés à jamais au plafond de l’aréna montréalais.
Bien que d’évoluer pour cette équipe légendaire puisse être une source de fierté, surtout pour un Québécois, cela peut parfois entraîner quelques petits désavantages.
Alex Barré-Boulet a récemment été la victime du succès qu’a connu le Bleu-Blanc-Rouge tout au long de son histoire, lorsqu’est venu le moment pour lui de sélectionner son nouveau numéro de gilet. Il en a parlé pendant une entrevue accordée à TVA Sports.
Celui qui portera le 27 la saison prochaine a dû opter pour son cinquième choix, les quatre autres n’étant plus disponibles.
Ces différentes options étaient :
#5 – retiré en 2006 et 2014 en l’honneur de Bernard Geoffrion et de Guy Lapointe;
#12 – retiré en 2005 en l’honneur d’Yvan Cournoyer et de Dickie Moore;
#16 – retiré en 1975 et 2009 en l’honneur d’Henri Richard et d’Elmer Lach;
#19 – retiré en 2007 en l’honneur de Larry Robinson.
Il avait porté le numéro 5 lorsqu’il était plus jeune, le 12 avec le Lightning de Tampa Bay, le 16 évoquait l’anniversaire de son garçon, et le 19 était celui qu’il arborait au cours de son passage dans la Ligue de hockey junior Maritimes Québec (LHJMQ). Le 27, quant à lui, correspond à la date de fête de sa fille.
Avant lui, le 27 avait été attribué à 20 autres athlètes, les plus récents étant Alex Galchenyuk (2013-2018), Karl Alzner (2019-2020), Alexander Romanov (2021-2022), Jonathan Drouin (2023) et Gustav Lindström (2024).