L’adversité est un terme fréquemment évoqué dans le monde du sport. Les athlètes professionnels y font face constamment, même s’ils sont les meilleurs dans leur discipline. Cette année, les Oilers ont rencontré de nombreux obstacles et ont su les surmonter à leur manière, atteignant la finale de la Coupe Stanley alors que beaucoup les avaient enterrés en début de campagne.
Quand je parle d’adversité, je fais référence au fait qu’ils ont commencé la saison par une défaite de 8 à 1 contre les Canucks. Ils n’ont remporté que trois de leurs treize premiers matchs, se retrouvant ainsi à la 31e place du classement général. Ils ont dû licencier leur entraîneur-chef dans l’espoir de changer la situation, le remplaçant par un coach avec très peu d’expérience dans la LNH.
Après ce changement, ils ont connu l’une des meilleures séquences de victoires de l’histoire de la ligue, à une du record, et ont su terminer au deuxième rang de la division Pacifique, à seulement cinq points de Vancouver. Aujourd’hui, on parle encore d’eux en ce mois de juin, car ils sont engagés dans une bataille acharnée pour remporter les grands honneurs, affrontant les Panthers de la Floride en finale de la Coupe Stanley.
Accuser un retard de 0-2 dans la série pourrait leur être fatal, mais j’ai du mal à croire qu’avec toutes les embûches auxquelles ils ont fait face, les hommes de Kris Knoblauch ne se relèveront pas et ne donneront pas du fil à retordre à la Floride jusqu’à la fin. Certes, ils ont été dominés dans tous les secteurs lors des deux premiers matchs de cette confrontation, mais il suffit d’une étincelle pour allumer la poudrière offensive que sont McDavid et sa bande.
Les voir revenir de l’arrière pour remporter le prestigieux trophée semble presque irréel étant donné la performance actuelle des Panthers, mais au hockey, rien n’est impossible. Après tout, ils ont déjoué les pronostics en se rendant aussi loin et ils tenteront de répéter l’exploit.