Lane Hutson est un prodige. Un joueur singulier. Un défenseur de la trempe des meilleurs du circuit. Ses statistiques offensives, son temps d’utilisation et le simple test de l’œil nous démontrent pleinement à quel niveau il se situe. Hutson se doit certes de décrocher le trophée Calder en raison de tout ça et de sa prestance, qui, même s’il est minuscule, est un brin intimidante.
Nick Suzuki et Lane Hutson demeurent les valeurs les plus sures chez les Canadiens de Montréal lorsque les matchs deviennent d’une importance capitale. On le constate facilement avec leur carte de pointage respective depuis les dix derniers duels, voire depuis la pause des 4 Nations.
C’est simple, le nom de Lane Hutson circule à outrance à travers le circuit, encore plus que le nom de Macklin Celebrini. Oui, Hutson joue dans un gros marché, mais quand même. Bref, le dernier qui s’est prononcé sur Hutson demeure Cory Schneider, un ancien gardien qui a été d’office à 410 reprises au sein de la LNH.
Voici les dires de cet ancien cerbère:
«Il a été formidable. Il fait des choses que les défenseurs débutants ne font pas en attaque. Son sang-froid, sa confiance, son QI. Peu de défenseurs sont prêts à prendre des risques comme lui ou à voir ce qu’il voit en attaque, surtout à son âge… Il a joué sans peur toute l’année!»
Jouer sans peur. Voilà l’ingrédient numéro un du grand succès que connaît Lane Hutson, un jeune brigadier de 21 ans. D’ailleurs, il joue tellement en confiance, que, lors du prochain duel des Canadiens de Montréal mardi soir, face aux Red Wings de Detroit, Hutson devrait fracasser le record de Chris Chelios. Pour le moment, il demeure à égalité avec ses 64 points, mais ça ne restera pas ainsi tellement longtemps.
Lane Hutson pour le Calder? Tellement!
