Comme l’a stipulé ma collègue Emricka Moreau jeudi soir, Lane Hutson a atteint un club sélect grâce à sa récolte de quatre points à ses quatre premières joutes dans un uniforme des Canadiens de Montréal. Ainsi, il s’est collé à des noms singuliers comme Guy Lafleur, Stéphane Richer et Brendan Gallagher chez les joueurs de moins de 21 ans du récit des Canadiens à avoir cueilli le plus de points à leurs quatre premiers duels.
C’est simple comme bonjour, Hutson se retrouve sur les lèvres de tous les amateurs et tous les spécialistes tellement il rayonne dans tout son éclat. Depuis l’amorce de cette campagne 2024-25, beaucoup d’individus souhaitent que Martin St-Louis remplace Mike Matheson, qui se retrouve sur la première attaque massive, par Lane Hutson, un quart-arrière hors du commun.
C’est d’ailleurs le souhait de Benoît Brunet, qui croit fermement que le diminutif numéro 8 pourrait prendre l’espace de Matheson plus tôt que tard sur la première unité de l’avantage numérique.
«Lane Hutson est un joueur naturel, il suffit de le laisser jouer au hockey. Il ne faudra pas longtemps avant qu’il remplace Mike Matheson bien plus tôt que nous le pensons sur PP1.» – Benoit Brunet
Hutson est-il un Cale Makar ou un Quinn Hughes? Le but n’est pas d’entamer une guerre des comparaisons afin de définir le style de Lane Hutson. Hutson est le premier Lane Hutson. Il est unique et il appartient au bleu-blanc-rouge, qui compte sur lui pour devenir le quart-arrière numéro un de sa brigade. Personne ne dessine le jeu comme il sait si bien le peindre sur un tableau propre à lui.
Bref, ce choix de 2e tour (62e total) lors de l’encan amateur de 2022 pourrait assurément lutter pour s’accaparer du titre de recrue de l’année, soit le trophée Calder. C’est de plus en plus logique de l’apercevoir s’incruster parmi cette bagarre avec les Michkov et les Celebrini de ce monde.