Être entraîneur-chef ou directeur général des Canadiens de Montréal, c’est une besogne colossale et excessivement ardue. C’est certes les boulots les plus difficiles à occuper au Québec, encore plus que jouer le rôle de premier ministre. Pour preuve, juste à vous rappeler Marc Bergevin lors de son arrivée et lors de son départ du club après une décennie. Les cernes allaient jusqu’en dessous des bras, et ce n’est pas une blague.
Aujourd’hui, Kent Hughes est en poste et il œuvre en équipe avec son «boss» Jeff Gorton, en plus de sa garde rapprochée, ce qui le garde certes plus jeune que son prédécesseur, qui aimait bien travailler en solitaire. Dans le cas de Martin St-Louis, comme l’a déposé Larry Robinson, il aura assurément plus de cheveux gris à la fin de son mandat… L’ancien numéro 26 a d’ailleurs blanchi depuis l’amorce de sa mission derrière le banc du bleu-blanc-rouge.
En parlant de la pression montréalaise, voici les dires de Robinson via une entrevue téléphonique avec Stu Cowan:
«Je ne peux pas l’imaginer, mais je peux l’imaginer. Aujourd’hui, c’est encore pire à cause d’Internet et de tout ce qui va avec. Je lui tire mon chapeau. J’aurais dû lui dire de prendre une photo de lui entre le moment où il a commencé et la fin de l’année, parce que je suis sûr qu’il y aura beaucoup plus de cheveux gris.» – Robinson
My weekly Stu's Slapshots notebook focusing on #Habs Hall of Famer Larry Robinson, who is impressed by Martin St. Louis. He also talks about coaching lessons he learned from Scotty Bowman & Jacques Lemaire and the toll being head coach took on his health: https://t.co/GWHQTRx6Es
— Stu Cowan (@StuCowan1) January 18, 2025
Le célèbre Robinson a également partagé ses impressions sur un aspect du coach de la Sainte-Flanelle : son niveau de compétition exceptionnel lorsqu’il était un joueur de la Ligue nationale de hockey.
«Vous pouviez le voir quand il sortait de la glace, il s’asseyait dans le coin sur le banc et il avait ce petit grognement sur son visage si le jeu ne se passait pas bien ou quoi que ce soit d’autre. Il a cette compétitivité et ce désir de gagner dont on a besoin pour être entraîneur principal.» – Robinson
On le répète à outrance depuis le mois de décembre, mais Martin St-Louis demeure l’homme de la situation afin de guider ce groupe vers la terre promise, une terre qui s’approche de plus en plus.