Depuis leur entrée en poste, Jeff Gorton, Kent Hughes et Martin St-Louis parle d’implanter une culture au sein du Canadien de Montréal.
Une culture qui, au fil des points de presse des trois hommes, se résume surtout aux jeunes, à la vitesse, au travail et à l’esprit d’équipe.
St-Louis a notamment dit cette saison qu’il s’inspire de la recette des Bruins de Boston, « qui jouent toujours de la même manière, peu importe les joueurs dans la formation ».
Gorton, Hughes et St-Louis parviendront-ils à implanter une culture solide si un gars comme Mike Hoffman, qui se donne quand ça lui tente et qui n’est pas vraiment Monsieur défense, reste à Montréal? Pas sûr.
Un gars de 35 points
Voilà pourquoi le CH doit absolument chercher à l’échanger cet été, quitte à le donner pour une bouchée de pain et à retenir une partie de son salaire de 4,5 millions.
Hoffman n’a pas été constant dans son effort, mais il l’a été dans sa production lors de ses deux saisons à Montréal: 15 et 14 buts, 35 et 34 points, avec un différentiel combiné de -34!
Donner 4,5 M$ à un gars de 35 points, qui a semblé s’en foutre éperdument quand il a été laissé de côté cette saison, ça n’a aucun sens.
Les jeunes comme Nick Suzuki — même s’il est le capitaine —, Cole Caufield, Kirby Dach, Kaiden Guhle, Jordan Harris, Arber Xhekaj et Justin Barron doivent avoir de bons vétérans autour d’eux pour leur servir d’exemples.
Et non un Hoffman qui fait souvent passer sa petite personne avant l’équipe (plusieurs pénalités stupides, notamment) et qui croit encore, dans sa tête, qu’il est un marqueur de 30 buts.
Le talent avant le travail
Devant les médias, pour expliquer son retrait de la formation, St-Louis a dit à Hoffman qu’il voulait « qu’il mette ses bottes de travail ».
Comment demander à Hoffman de les mettre alors qu’il s’est toujours surtout fié à son talent à Ottawa, en Floride et à St. Louis?
À 33 ans, on ne le changera pas. Comment régler le cas d’une personne qui ne veut pas changer? En le quittant. C’est la seule solution.
